Malgré le couvre feu décrété ce dimanche soir suite à la mutinerie déclenchée dans plusieurs camps militaires du pays, la situation au Burkina Faso reste toujours des plus tendues alors que des tirs nourris ont été encore entendus tard ce dimanche soir autour de la résidence du président Marc Christian Kaboré.
Les jours de Roch Kaboré au pouvoir sont-ils comptés ? Le processus de contagion kaki connait-il un mouvement d’accélération en Afrique de l’Ouest, après le Tchad, le Mali et la Guinée ? En tout cas pour l’instant, la situation reste confuse à Ouagadougou. Selon plusieurs sources sur place, des tirs nourris sont encore entendus cette nuit autour de la résidence du président Roch Kaboré. Le rayon de la résidence privée du président Kaboré et les quartiers patte d’oie et ouaga 2000 sont actuellement survolés actuellement par des hélicoptères.
« Nous ne sommes plus à l’étape de la mutinerie », confie une source de Lsi Africa proche de l’état-major burkinabé.
« Tirs nourris dans les casernes »
Des coups de feux ont été entendus dans plusieurs casernes du Burkina Faso à partir du 4 heures du matin ce dimanche. Les militaires révoltés ont brandi une liste de 6 revendications qui sont entre autres, le départ des chefs armés et l’achat des moyens de Défense adaptés à la lutte contre le terrorisme.
Reçu à la télévision nationale, le ministre en charge de la Défense nationale, Barthélémy Simporé a rassuré que la situation est sous contrôle et qu’aucune instructions du pays n’a été ciblée par les mutins.
Un couvre feu général
Après les évènements tumultueux qui se sont déroulés dans la journée de ce dimanche 23 janvier 2022, la première mesure officiellement annoncée par les autorités est l’instauration d’un couvre-feu de 20 heures à 05 heures du matin sur l’ensemble du territoire national.
Le ministère en charge de l’Education a également pris des dispositions eu égard des nouveaux développements de la situation sociopolitique du pays. D’après le communiqué du ministère, « les établissements secondaires resteront fermés lundi et mardi au regard de la situation nationale marquée par des mouvements d’humeurs dans certaines casernes ».
Les poules mouillées de militaires béninois, venez pointer!!!
Posez vos fesses, et regardez ce que font vos collègues garçons, face aux présidents vomis par leur peuple.
Vous vous êtes devenus des clowns habillés et vous gaspillez nos maigres sous!