Bénin – Violences préélectorales: « la cause doit être recherchée dans le camp de Talon… »
L’élection présidentielle du 11 Avril 2021 est précédée d’actes de violences, qui ont occasionné des dégâts importants évalués à des dizaines de milliards de FCFA. Alors que des arrestations s’opèrent dans le camp de l’opposition dans le cadre des enquêtes en cours, le parti « Les Démocrates » estime que la cause de ces violences doit être recherchée dans le camp du pouvoir.
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Qui est responsable des dernières violences préélectorales ? La question taraude l’esprit de bon nombre de Béninois. Alors que le pouvoir indexe l’opposition et que l’enquête judiciaire, ouverte pour faire la lumière sur le dossier, a conduit à l’arrestation de plusieurs personnalités politiques de l’opposition, notamment, membres de « Les Démocrates », ces derniers rejettent la responsabilité de ces violences sur le pouvoir de la rupture.
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Reçu dans la rubrique « Sous l’arbre à palabre » du quotidien L’Evénement Précis, l’ex-coordonnateur national de la FCBE, vice-présidents de « Les Démocrates », Eugène Azatassou, rend responsable le pouvoir Talon, des violences préélectorales.
» Le parti Les Démocrates n’a jamais appelé les populations à brûler les biens privés et publics, ni demandé aux chasseurs de descendre sur Cotonou « , confie-t-il aux confrères de L’Evénement Précis. Au contraire, indique-t-il, » la politique d’exclusion et l’usurpation du pouvoir par le président Patrice Talon à partir du 6 avril 2021 sont les deux principaux facteurs à l’origine des violences enregistrées lors de la présidentielle de 2021″.
Pour Eugène Azatassou, la cause des violences préélectorales doit être recherchée dans le camp du président Patrice Talon. Une bonne guerre entre les deux camps, d’autant plus que la mouvance au pouvoir estime que ce sont les appels à manifestations de certains leaders politiques de l’opposition, qui ont conduit aux scènes déplorables enregistrées, dès le 6 Avril 2021.
Des violences lourdes de conséquences
Les violences préélectorales se sont éclatées dans certaines villes du département des Collines, quelques jours avant le premier tour de la présidentielle du 11 Avril 2021. Le pouvoir de la rupture a évalué les dégâts matériels de ces violences à plusieurs dizaines de milliards de francs CFA.