Bénin: le parti RE tire à boulet rouge sur le Médiateur de la République Pascal Essou
Invité au même titre que les autres partis politiques par le Médiateur de la République, Restaurer l’Espoir (RE) ne fera pas le déplacement. Le parti de Candide Azannaï rejette l’invitation de Pascal Essou et relève ses limites dans le règlement du conflit politique.
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Le Médiateur de la République échange avec les partis politiques en prélude aux élections législatives à venir. L’objectif de ces rencontres entamées le lundi 25 avril 2022 est d’aboutir à une échéance électorale apaisée.
Pendant que les autres partis politiques défilent dans les locaux de l’institution, Restaurer l’Espoir (RE) s’oppose à l’initiative du Médiateur de la République. Pour l’ancien ministre Candide Azannaï et ses militants, Pascal Essou n’est pas légitimement fondé pour faire ce job.
« Une provocation inadmissible et inacceptable »
Pour le parti Restaurer l’Espoir, le Médiateur de la République Pascal Essou est comptable de la crise politique qui secoue le pays. Son implication dans la médiation est considérée comme une provocation par Candide Azannaï et Cie.
Son invitation dans la médiation de la crise et de l’impasse politiques en cours est par conséquent une scandaleuse illégitimité, une provocation inadmissible et inacceptable pour peu que l’éthique et la déontologie du médiateur doivent être impératives.
Félicité Adolé Akueson, Secrétaire Générale Nationale, Chargée du Pôle Idées et du Programme du parti RE
Félicité Adolé Akueson rappelle le « parcours tendancieux » du Médiateur de la République. « Pascal Essou, membre du bureau politique national du parti Bloc Républicain (BR), est incontestablement artisan et profiteur politique des réformes inopportunes, incongrues et inopérantes ayant endeuillé le peuple et conduit à la crise et à l’impasse politiques actuelles. Il a été coopté au poste de Médiateur de la République par Monsieur Patrice », a-t-elle expliqué.
Ce parcours tendancieux lui enlève tout sérieux à sa désignation comme médiateur dans le règlement politique et pacifique de cette crise en cours d’aggravation.