Le parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a poursuivi deux jeunes hommes et une jeune fille pour des faits d’escroquerie via des moyens électroniques.
Selon les informations de Banouto, la jeune fille a invité l’un de ses courtisans au domicile du second. Une bagarre s’est éclatée entre les deux soupirants. La police qui a fait une descente sur le lieu de la bagarre, a embarqué la jeune fille et ses deux prétendants.
Une fois au commissariat, la police au regard du comportement des deux jeunes hommes a décidé d’inspecter leur portable. Les fouilles ont confirmé leur soupçon. Les téléphones des deux jeunes hommes comportent des éléments compromettants.
Les extraits de données téléphoniques des deux jeunes ont révélé des activités liées à la cybercriminalité. Suite à cela, les trois personnes impliquées ont été placées en détention provisoire et font l’objet de poursuites pour cybercriminalité.
Convoqués à la barre, les deux jeunes ont plaidé coupables. La jeune fille a nié les accusations, affirmant ne pas se reconnaître dans les actes de cybercriminalité.
Les réquisitions du ministère public
Dans ses réquisitions, le ministère public a demandé à la Cour de relaxer la jeune fille au bénéfice du doute. Le magistrat a, par contre, proposé au juge de retenir les deux jeunes hommes dont les téléphones regorgent de données de cybercriminalité dans les liens de la prévention. Il a suggéré qu’ils soient condamnés à cinq ans de prison dont trois ans ferme et un million de FCFA d’amende chacun.
Après la plaidoirie de l’avocat des prévenus qui a plaidé pour la libération de ses clients, le juge en charge du dossier a renvoyé le délibéré au 18 Juillet prochain.