Bénin – Animation de la vie politique: le parti RE d’Azanna௠et bien d’autres menacés de disparition
La politique de la chaise vide, par le boycott des élections pour diverses raisons, ne serait pas favorable aux partis politiques de l’opposition, abonnés absents aux élections passées.
Image d’illustration
En effet, les partis politiques de l’opposition, qui se sont conformés aux nouveaux textes et qui ont obtenu leur récépissé d’enregistrement, synonyme d’existence légale avant 2019, mais qui n’ont pas jugé utile de prendre part aux législatives passées et aux municipales et communales de 2020, sont sous la menace de disparition.
A Lire aussi: Bénin; Violences préélectorales: accusé, le Maire Oba Chabi Denis de Savè rompt le silence…
En effet, selon les dispositions de l’article 27 de la Loi 2018-23 du 17 septembre 2018, portant Charte des partis politiques en République du Bénin, tout parti politique perd son statut juridique, s’il est abonné absent à deux élections communales consécutives.
« Les partis politiques sont tenus de participer aux élections législatives, communales et locales. Tout parti politique perd son statut juridique s’il ne présente pas de candidats à deux (02) élections législatives consécutives. La décision de retrait de l’enregistrement est prise par le ministre chargé de l’intérieur et publiée au Journal Officiel de la République du Bénin. Le recours en annulation contre la décision du Ministre chargé de l’intérieur est suspensif»
Art 7 de la loi 2018-23 du 17 septembre 2018
A la lecture de cette disposition, plusieurs partis politiques doivent faire feu de tout bois pour surmonter les obstacles possibles, en participant aux élections communales prochaines.
Une défaillance à ce niveau les contraindrait à coup sûr à une disparition. Les partis politiques, se trouvant sous cette menace de disparation, comme Restaurer l’Espoir (RE) de l’ancien ministre Candide Azannaï, qui a obtenu son récépissé d’existence juridique après les législatives de 2019 et avant les communales de 2020.