Devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), ce mardi 6 Juillet 2021, l’ancien maire de la Commune d’Abomey-Calavi et ses co-accusés ont plaidé non coupables. Mais les déclarations de Firmin Gbènansoua ne sont pas en leur faveur encore moins en faveur de la présumée propriétaire.
Renvoyé devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le procès d’association de malfaiteurs, abus de fonction, escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux, dont est impliqué l’ancien maire Georges Bada, s’est ouvert ce mardi.
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Invité à la barre, Firmin Gbènansoua, président de l’Association de défense des intérêts de la Commune d’Abomey-Calavi, a fait des révélations sur le domaine incriminé qui plonge davantage la présumée propriétaire.
« La zone incriminée se retrouve dans la Zoca et dame Kpohinto qui se réclame propriétaire du domaine en 2006 n’a en réalité aucun lopin de terre dans la zone« , a martelé Firmin Gbénassoua.
Dans son intervention, le président de l’Association de défense des intérêts de la Commune d’Abomey-Calavi a fait savoir que les données du cadastre qui figurent dans le Journal officiel ont révélé que tous les propriétaires terriens ont été dédommagés.
Mieux, précise-t-il, le père de la présumée propriétaire, dame Kpohinto, ne fait même pas partie du répertoire de ceux qui ont été dédommagés dans l’année 1961.
Il poursuit, en affirmant qu’en son temps, il avait alerté le maire Liamidi Houénou de Dravo qui a rangé ce dossier.
Son successeur, le maire Patrice Hounsou-Guèdè, mis au courant du dossier, n’a pas donné une suite favorable à la requête de la présumée propriétaire.
Mais curieusement, quand le maire Georges Bada est venu aux affaires, les terres ont commencé par être morcelées, « malgré nos rappels à l’ordre », a déclaré Firmin Gbènansoua, selon des propos rapportés par Océan FM.
Le procès se poursuit à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).