Une perquisition menée par les forces de l’ordre dans la résidence de l’acteur Alain Delon, suite à l’ouverture d’une nouvelle enquête par le Parquet de Montargis (Loiret), a conduit à la découverte de 72 armes à feu et de plus de 3000 munitions, a annoncé le Parquet.
Les gendarmes ont saisi en fin de semaine 72 armes à feu et plus de 3000 munitions dans la propriété d’Alain Delon, à Douchy (Loiret), selon le décompte précis communiqué par le Parquet de Montargis ce mardi. Les premières investigations indiquent que l’acteur ne disposait d’aucune autorisation légale pour détenir une arme à feu.
L’enquête se poursuit sur les accusations de « dépôt d’armes illicite », « acquisition et détention illicite d’armes de catégorie A, B et C », a indiqué Jean-Cédric Gaux, procureur de la République de Montargis alors que les enquêteurs ont également noté la présence d’un stand de tir sur la propriété.
La perquisition a été ordonnée dans un contexte de tensions entre les enfants d’Alain Delon, après qu’un fonctionnaire nommé par le tribunal, envoyé à son domicile, ait remarqué une arme et alerté un juge. En effet, le plus jeune fils de Delon, Anthony Delon, 59 ans, a dénoncé récemment sa sœur Anouchka Delon, 33 ans, à la police française pour ne pas lui avoir révélé, ainsi qu’à son frère Alain-Fabien, 29 ans, que leur père avait échoué à cinq tests cognitifs dans une clinique privée en Suisse.
Ces tests revêtaient une importance particulière car Delon est au cœur d’un conflit familial concernant sa fortune de 250 millions de livres sterling. Delon avait même déclaré que le Noël dernier pouvait être son dernier, alimentant davantage les disputes concernant son testament.
La famille de Delon a exprimé des inquiétudes quant à son exploitation en raison de sa « faiblesse psychologique », affirmant que ses proches tentent de s’emparer de ses biens et de sa fortune. La querelle familiale est devenue publique lorsque le fils aîné de Delon, Anthony, a déclaré au magazine Paris Match que son père était dans un état « affaibli ».
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que les armes à feu de la collection paternelle posent des problèmes à la famille Delon. En 2011, un coup de feu jugé accidentel au septième étage de l’appartement d’Alain Delon à Genève avait gravement blessé une adolescente espagnole.
