Vatican : un haut diplomate fustige le «carnage» à Gaza
Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a condamné lundi 6 octobre le « carnage » à Gaza, jugeant « inacceptable » de réduire le nombre de morts à de simples « dommages collatéraux ». S’adressant aux médias du Vatican à l’approche du deuxième anniversaire de l’attentat du Hamas du 7 octobre qualifié d’« inhumain et indéfendable », il a dit prier pour les otages encore détenus. La guerre à Gaza « a eu des conséquences désastreuses et inhumaines », a déclaré le cardinal, se disant particulièrement frappé par la mort quotidienne « d’autant d’enfants dont la seule faute semble être d’être nés là-bas », et mettant en garde contre le risque de devenir indifférent à ce « carnage ». Il a également dénoncé ceux qui instrumentalisaient le conflit pour justifier l’antisémitisme, qualifié de « cancer », avertissant que « l’engrenage pervers de la haine ne peut qu’engendrer une spirale sans issue ». Sur le plan de paix américain, Pietro Parolin a estimé que « tout plan qui associe le peuple palestinien aux décisions concernant son avenir et contribue à mettre fin à ce massacre — en libérant des otages et en mettant fin aux massacres quotidiens de centaines de personnes — doit être salué et soutenu ». Il a enfin salué les manifestations pour Gaza à travers le monde, y voyant la preuve que « nous ne sommes pas condamnés à l’indifférence ».
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