« Un enclos d’illusionnistes », Candide Azanna௠recharge Les Démocrates
La guéguerre entre Les Démocrates et l’ancien ministre Candide Azannaï prend une nouvelle tournure depuis que le parti a officiellement répondu aux attaques du président de Restaurer l’Espoir (RE).
Image d’illustration
A la suite du communiqué du parti Les Démocrates, en date du jeudi 06 avril 2023, Candide Azannaï est revenu à la charge pour tirer à boulet rouge, sur les compagnons de Boni Yayi. Pour l’ancien ministre de Patrice Talon, le communiqué des Démocrates, n’est qu’une « indigestion de charabia exclusivement injurieuse ».
Vous avez la liberté des injures, mais il est une obligation pour vous de répondre par oui ou par non à chacune de mes interpellations sur vos agissements farfelus porteurs de nuisances d’une part aux valeurs et principes de la République et d’autre part à la liberté, aux biens, à la vie et aux destins politiques des détenus et exilés politiques qu’avec une hypocrisie cynique, vous prétendez défendre.
Candide Azannaï
« Une réponse c’est la réplique raisonnée, c’est à dire argumentée point par point visant à acquiescer, à réfuter voire infirmer une thèse ou une assertion, une affirmation, une imputation », a expliqué Candide Azannaï qui traite le parti Les Démocrates « d’enclos d’illusionnistes ».
« Ça suffit… »
Dans le communiqué de sa cellule de communication, le parti Les Démocrates a clairement indiqué qu’il ne restera plus muet face aux attaques de Candide Azannaï qui a fait de lui un sujet particulier dans ses sorties politiques. Ainsi, le parti promet désormais du tac au tac.
« La cellule de communication ne tolérera plus des politiciens indignes du combat que mène le peuple contre l’autocratie, qui passent leur temps à divertir ou à tromper les âmes faibles », lit-on dans le communiqué.
Faut-il le rappeler, avant les élections du 08 janvier 2023, Candide Azannaï a mené une campagne médiatique orientée contre Les Démocrates. Après les élections, il en a encore mis plusieurs couches en soupçonnant le parti d’être de connivence avec le pouvoir et en évoquant son « inutilité » au sein du Parlement.