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« Tant qu’il n’y a pas de sécurité, il n’y aura pas d’élections » : Choguel Kokalla Maïga

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Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a récemment exposé les raisons sous-jacentes au report des élections dans le pays. Lors d’une rencontre avec les représentants des partis politiques le 25 mars 2024, Maïga a souligné que la sécurité demeure une priorité absolue, sans laquelle des élections ne peuvent être envisagées.

Au cours de ce rendez-vous, le Premier ministre a expliqué les raisons de certains choix et orientations prises par la transition depuis sa rectification, tout en réitérant la main tendue du gouvernement à l’ensemble de la classe politique, conformément à la volonté du chef de l’État. Il a également laissé entendre que jamais dans l’histoire une nation ne s’est reconstituée à partir des élections, car ce sont des gens déterminés qui assurent la sécurité, et après, l’ensemble du peuple fait des élections.

« Quand nous venions après la rectification de la transition le 7 juin 2021, la situation était très claire pour nous. Si jamais on élisait un président tout de suite, dans quelques mois, il allait tomber aussi longtemps qu’on n’aura pas réglé la question de l’insécurité. Aller aux élections, c’est juste un discours », a-t-il laissé entendre.

C’était également l’occasion pour Choguel Kokalla Maïga de déplorer le complot engendré par la signature du caduc accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, sans oublier l’accord de défense entre la France et le Mali. Il a toutefois salué l’organisation des Assises Nationales de la Refondation (ANR), ainsi que les importantes réformes telles que l’opérationnalisation de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE), l’adoption de la nouvelle Constitution, mais aussi les prouesses enregistrées au niveau du pacte social, de la sécurité et de la justice.

Les élections au Mali ont été reportées pour une date inconnue. Les nouvelles autorités maliennes avaient indiqué rendre le pouvoir civil à l’issue d’une période de transition s’achevant le 6 mars 2024.

Les activités de « Synergie d’Action pour le Mali » interdites

Récemment, le gouvernement vient d’interdire les activités d’une coalition d’opposants pour des menaces de trouble à l’ordre public. L’annonce a été faite par le gouverneur de la capitale, Abdouah Koulibali. En raison du contexte sécuritaire et des risques de menaces de trouble à l’ordre public, les activités du regroupement dénommé « Synergie d’Action pour le Mali » sont formellement interdites sur l’ensemble du territoire du district de Bamako, a-t-il indiqué.

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La coalition « Synergie d’Action pour le Mali » a été mise sur pied le 17 février 2024 à Bamako pour réclamer une transition civile aux nouvelles autorités du pays.

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