Les récentes déclarations du parti « Les Démocrates » sur une prétendue menace contre la vie de l’ex-président Boni Yayi suscitent des réactions au sein du gouvernement.
Lors d’un point de presse tenu vendredi 28 février 2025, le porte-parole de l’Exécutif, Wilfried Houngbédji, a fermement rejeté ces accusations, les qualifiant de « tentative de déstabilisation » orchestrée par l’opposition.
Pour Wilfried Houngbédji, ces allégations ne sont qu’un moyen pour l’opposition de capter l’attention médiatique. « Dans un pays où il n’est pas possible d’accuser le gouvernement de paresse ou de mauvaise qualité d’infrastructures, il reste à l’opposition la manipulation pour exister », a-t-il déclaré.
Le porte-parole a souligné que cette méthode est devenue une pratique fréquente pour discréditer les actions du gouvernement.
Malgré ces accusations, Wilfried Houngbédji a assuré que le gouvernement reste concentré sur la poursuite de ses réformes et projets de développement. Il a invité les citoyens à ne pas se laisser distraire par des polémiques sans fondement.
L’Exécutif affirme que la sécurité des personnalités politiques, y compris celle de Boni Yayi, est garantie par l’État et reste une priorité.
L’affaire continue de faire couler beaucoup d’encre, dans un contexte politique déjà marqué par des tensions entre le pouvoir en place et l’opposition.