L’ancien député à l’Assemblée nationale du Bénin, Rachidi Gbadamassi s’est prononcé sur l’actualité politique au Niger et a justifié l’option de la CEDEAO et du président Patrice Talon.
Reçu en fin de semaine dernière sur une chaîne de télévision privée, l’ancien maire de la ville de Parakou a opiné sur le coup d’état intervenu le 26 juillet dernier au Niger. Pour l’ancien parlementaire, il s’agit du coup d’état le plus stupide de ces dernières années.
Sur les raisons avancées par la garde présidentielle du président Mohamed Bazoum pour justifier ce coup de force, Rachidi Gbadamassi y trouve des arguments fallacieux. Pour lui, la lutte contre le terrorisme ne saurait justifier ce coup d’état comme tente de faire croire la junte qui a pris le pouvoir.
L’ancien parlementaire béninois en veut pour preuve Le Mali et le Burkina Faso qui continuent de faire face aux djihadistes alors que les militaires ont pris le pouvoir dans ces pays. L’acteur politique reste convaincu que ces militaires veulent juste contourner la voie des urnes et font l’option de prendre le pouvoir par la force.
La position de Patrice Talon se justifie
Au cours de l’entretien qu’il a accordé en fin de semaine dernière, Rachidi Gbadamassi a dénoncé ce qu’il a appelé la malhonnêteté intellectuelle de certains acteurs politiques qui dénoncent le coup d’État mais s’oppose au rétablissement de Mohamed Bazoum.
Selon Rachidi Gbadamassi, il s’agit simplement de l’hypocrisie et à voir de près, ces personnalités politiques dans leur communication encouragent et souhaitent la poursuite des coups d’état dans la sous région.
La posture de la CEDEAO selon Rachidi Gbadamassi est cohérente. Pour lui, c’est manquer de cohérence que de condamner le coup d’état et ne rien faire pour rétablir le président déchu. Sur l’option militaire de la CEDEAO, Rachidi Gbadamassi estime que ceux qui font usage de coup de force ne comprennent que le langage de la force.
En évoquant la position du Bénin face à cette actualité de la sous région, notamment la posture du chef de l’état, l’ancien parlementaire affirme que Patrice Talon est dans la logique de la CEDEAO, la logique de la cohérence.