Le procès de l’opposant politique sénégalais Ousmane Sonko, accusé de viols présumés, a été reporté au 23 mai 2023 par le tribunal de Dakar. Leader du parti « Pastef/Les Patriotes » et candidat à l’élection présidentielle de 2024, Sonko fait face à des accusations de viols émanant d’une ex-employée d’un salon de massage, Adji Sarr.
Ce mardi 16 mai, le tribunal de Dakar devait accueillir le procès très attendu de l’opposant politique sénégalais Ousmane Sonko, accusé de viols présumés par une ancienne employée d’un salon de massage, Adji Sarr. Cependant, le tribunal a annoncé un report de l’audience au 23 mai 2023, renforçant ainsi l’attention portée à cette affaire au sein de la sphère politique du pays.
Ousmane Sonko, figure de l’opposition sénégalaise et candidat potentiel à l’élection présidentielle de 2024, a déjà été condamné le 8 mai dernier à 6 mois de prison avec sursis pour diffamation. Maintenant, il est confronté à des allégations graves de viol, une affaire qui a suscité de vives réactions dans tout le pays.
L’accusation portée par Adji Sarr contre Sonko a alimenté des débats passionnés et polarisés au Sénégal. Certains soutiennent fermement l’opposant politique, affirmant que ces accusations sont politiquement motivées pour entraver sa montée en puissance. D’autres, en revanche, estiment que les allégations de Sarr doivent être prises au sérieux et que la justice doit faire son travail de manière impartiale.
La décision de reporter le procès soulève des interrogations quant aux implications politiques de cette affaire. Le Sénégal, réputé pour sa stabilité politique, fait face à des tensions croissantes à l’approche des élections présidentielles de 2024. Le résultat de ce procès pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique et l’avenir d’Ousmane Sonko.