La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a examiné les requêtes contre les candidatures à l’élection présidentielle du 20 décembre. Une requête dirigée contre le président Félix Tshisekedi a été rejetée, tandis qu’une autre visant Moïse Katumbi attend son verdict pour le 30 octobre.
La République démocratique du Congo (RDC) se prépare pour une élection présidentielle cruciale le 20 décembre, et la validation des candidatures est un enjeu clé. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait déjà validé 24 candidatures pour cette élection. Cependant, il restait 11 requêtes en suspens, dont certaines ciblaient des candidats notables.
Lors de l’audience à la Cour constitutionnelle, le premier requérant, qui avait introduit une requête contre l’opposant Moïse Katumbi, s’est désisté, affirmant qu’il avait mal orienté sa requête. Cependant, un autre candidat à la présidentielle, Noël Tshiani, est resté présent avec ses avocats pour contester la candidature de Katumbi, alléguant qu’il n’était pas d’origine congolaise.
La seule preuve présentée était un article de presse qui relatait, selon lui, des faits de notoriété publique. Le procureur général donnera son avis par écrit sur cette affaire le 30 octobre.
La requête dirigée contre le président sortant Félix Tshisekedi a reçu un avis défavorable du procureur général, qui a soutenu que la requête avait été déposée hors délai et ne concernait pas l’identité des candidats. Le requérant, Seth Kikuni, a exprimé sa frustration, affirmant que la cour avait refusé de donner la parole à ses avocats, ce qu’il a qualifié de violation.
Le représentant de la commission électorale a estimé que toutes les candidatures étaient valables. Les juges ont annoncé que toutes les décisions seraient rendues le 30 octobre. La liste définitive des candidats pour cette présidentielle à un seul tour devrait être publiée le 18 novembre, deux jours avant le début de la campagne électorale.