Présidentielle en Égypte : 4 candidats en lice et une participation de 67 millions d’électeurs

Le pays des pharaons se lance dans un processus démocratique avec des élections présidentielles. Dimanche, les électeurs se sont précipités vers les centres de vote dès les premières heures, formant des files d’attente devant les bureaux de vote du Caire. Sous un contrôle judiciaire strict et une surveillance internationale, pas moins de 15 000 juges et un ensemble impressionnant de 220 observateurs internationaux, ainsi que 22 340 observateurs locaux de la société civile, supervisent le processus pour garantir son intégrité.

Au total, quatre candidats se disputent les suffrages, avec l’actuel président Abdel Fattah Al-Sissi en tête, cherchant à prolonger son mandat présidentiel. Les autres candidats, tels que Hazem Omar, Abdel-Sanad Yamama, et Farid Zahran, offrent des alternatives à travers leurs visions politiques diverses.

Ce scrutin se caractérise également par une volonté de garantir le droit de vote à tous, avec des dispositions spéciales pour les personnes malentendantes et malvoyantes, ainsi que pour les expatriés et les déplacés entre gouvernorats. Cette ouverture démocratique se prolonge sur trois jours, permettant ainsi une participation maximale des citoyens égyptiens, même ceux éloignés de leur lieu de résidence habituel.

Les résultats des élections à l’étranger, déjà tenues début décembre, seront dévoilés le 18 décembre en même temps que ceux du vote interne. Si Al-Sissi devait être réélu, il pourrait conserver son poste jusqu’en 2030, conformément à l’amendement constitutionnel prolongeant la durée des mandats présidentiels.