Présidentielle 2026 au Bénin: Daniel Edah, un projet de société en 12 piliers
Daniel Edah, ancien candidat à la présidentielle de 2016 et figure connue de la scène politique béninoise, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2026. Dans un discours solennel, empreint de patriotisme et d’appel au rassemblement ce jeudi 29 main 2025, il se positionne comme l’homme d’un projet collectif tourné vers la réconciliation nationale, la prospérité économique partagée et la reconstruction de la confiance entre le peuple et ses dirigeants.
Daniel Edah, homme politique béninois
Déjà porteur d’une vision politique en 2016, Daniel Edah remet sur la table une ambition qu’il affirme constante depuis 2014 à savoir faire du Bénin un pays économiquement prospère et socialement stable, intégré dans une Afrique en pleine transformation. Sa déclaration, prononcée avec une tonalité apaisée, se veut avant tout un appel à tourner la page des divisions.
« Je ne viens pas pour revendiquer un pouvoir personnel, je viens pour servir », martèle-t-il.
Le socle de son programme repose sur ce qu’il appelle une « économie de production et de transformation », une stratégie qui mise sur l’industrialisation décentralisée, le développement des unités locales de transformation et le soutien à l’entrepreneuriat. Cette orientation, selon lui, est la clé d’une croissance inclusive, d’un emploi durable pour les jeunes, et d’un renforcement du tissu économique dans les 77 communes du pays.
Parallèlement, Daniel Edah promet d’instaurer une gouvernance inclusive, fondée sur la transparence, la justice et la redevabilité. Il se propose notamment de garantir le respect dû aux anciens chefs d’État, de faire libérer les détenus politiques et de favoriser le retour des exilés.
Une main tendue pour le parrainage
Conscient du verrou du parrainage imposé par le code électoral, il s’adresse directement aux élus. « Parrainer la candidature de Daniel Edah, ce n’est pas soutenir un homme, c’est faire le choix de la paix. » Une formule qui résume sa volonté de sortir du clivage politique pour engager une dynamique de rassemblement.
Fait notable dans le paysage politique actuel, Daniel Edah se refuse à remettre en cause les acquis des régimes précédents. Il revendique au contraire une culture de la continuité de l’État, citant les présidences de Soglo, Kérékou, Yayi et Talon comme des fondations sur lesquelles bâtir.