Le professeur Abdulrasheed Na’Allah, vice-chancelier de l’Université d’Abuja, a révélé que l’institution avait récemment mis fin à l’emploi de deux membres du personnel académique en raison d’allégations liées à une inconduite sexuelle.
Selon Punch, le vice-chancelier a noté que l’université a mis en place un canal de communication dédié, permettant aux étudiants de signaler les incidents de harcèlement sexuel et d’autres comportements contraires à l’éthique de la part des professeurs.
Le harcèlement sexuel est un problème persistant dans les établissements d’enseignement nigérians. Une enquête menée en 2018 par les femmes du Groupe de la Banque mondiale indiquait que 70 % des femmes diplômées des établissements d’enseignement supérieur au Nigéria ont été victimes de harcèlement sexuel au cours de leurs études. Les principaux auteurs ont été identifiés comme étant des camarades de classe et des conférenciers.
En 2021, le Sénat a adopté un projet de loi prévoyant une peine de 21 ans de prison pour les universitaires reconnus coupables d’inconduite sexuelle. Plusieurs de ses prédateurs sexuels qui ont été inculpés et condamnés à la suite de l’adoption du projet de loi ont tout simplement été démis de leurs fonctions.