Le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji a réagi aux questions adressées par l’opposition parlementaire sur la participation du Bénin à l’intervention militaire annoncée par la CEDEAO au Niger.
Pour le porte-parole du gouvernement béninois, «Â il n’y a pas de déclaration de guerre » au Niger mais une intervention militaire pour rétablir un président démocratiquement élu par le peuple Nigérien.
L’ancien journaliste explique que la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne fait pas de sa priorité l’intervention militaire au Niger. Elle interviendra précise-il comme le dernier recours lorsque la junte qui a pris le pouvoir va jouer à la sourde oreille.
Pour le patron de la communication du gouvernement du président Patrice Talon, c’est seulement lorsque les putschistes vont s’obstiner à ne pas entendre raison que l’instance sous régionale mettra son plan en Å“uvre pour montrer aux hommes en arme que leur place est dans les casernes.
Sur certains aspects des 19 questions adressées par le groupe parlementaire Les Démocrates, le Secrétaire général et porte parole du gouvernement les renvoie à la lecture de la constitution béninoise. L’ancien journaliste tient d’ailleurs à rappeler que « le Bénin n’est pas en guerre contre le Niger« . Une manière pour le porte parole du gouvernement de dire que le coût financier de cette intervention sera supporté par la Cédéao.
Il importe de préciser que selon la constitution béninoise, le gouvernement se fera représenter formellement au parlement pour éclairer les élus du peuple sur leurs préoccupations.
Les 19 questions de l’opposition parlementaire