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Manifestation contre la France au Tchad: les rebelles exigent la libération des opposants

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Les principaux groupes rebelles tchadiens ont exigé samedi de la junte au pouvoir « la libération immédiate et sans condition » de membres de l’opposition incarcérés après une manifestation violente contre la France le 14 mai.

Cette demande intervient alors que ces groupes discutent laborieusement depuis le 13 mars à Doha (Qatar) avec les autorités tchadiennes en vue de négociations de paix censé déboucher sur une nouvelle constitution et des élections « libres et démocratiques ».

Le 14 mai, une marche de protestation organisée à N’Djamena contre la France, accusée de soutenir la junte militaire au Tchad, et autorisée par les autorités avait été émaillée d’incidents. Sept stations d’essence du groupe pétrolier français Total avaient été vandalisées et 12 policiers blessés, selon la police.

Deux jours plus tard, cinq responsables de Wakit Tamma, la principale coalition de l’opposition, avaient été inculpés « d’attroupement ayant causé des troubles à l’ordre public, atteinte à l’intégrité corporelle de personnes, incendie et destruction de biens », et incarcérés à la maison d’arrêt de Klessoum. Le coordinateur de Wakit Tamma, Max Loalngar, a de son côté été inculpé jeudi, toujours pour les mêmes motifs. Le procès des cinq prévenus doit s’ouvrir le 6 juin.

« Nous exigeons la libération immédiate et sans condition des personnes arbitrairement détenues en raison de leur participation aux manifestations », ont affirmé dans leur communiqué les groupes rebelles, condamnant « l’usage excessif de la force » et appelant leurs partisans à « faire preuve de retenue » et « éviter tout acte incivique ». Les ordres gouvernementaux qui ont provoqué ces arrestations « ne favorisent pas un climat serein pour la poursuite des négociations de paix », ont-ils souligné.

A la mort de l’ancien président Idriss Déby, tué au front contre des rebelles il y a plus d’un an, son fils le général Mahamat Idriss Déby Itno avait repris les rênes du pays à la tête d’un groupe de 15 généraux, aussitôt adoubé par la communauté internationale, Paris en tête. Mahamat Idriss Déby avait alors dissous le Parlement, tout en promettant des « élections libres et démocratiques » dans un délai de 18 mois au terme d’un dialogue national entre la junte, les groupes armés et l’opposition.

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Depuis, ce forum qui doit réunir toutes les oppositions politiques et armées selon le chef de l’Etat, n’a pas pu démarrer, les groupes armés ne parvenant pas jusqu’ici à s’entendre avec la junte dans le cadre du « pré-dialogue » de Doha.

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