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Mali – Affaire Wagner: «il faut qu’on ait la possibilité de regarder vers d’autres horizons», le PM Choguel Maiga

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Le Premier ministre malien s’est prononcé vendredi sur l’affaire qui secoue le Sahel en ce moment, celle de l’accord éventuel entre le Mali et la société russe Wagner. Pour Choguel Maiga, le Mali se prépare pour éviter un nouvel Afghanistan au Sahel.

Alors que la France et ses alliés semblent très irrités par l’idée de voir arrivée au Mali, les mercenaires russe de Wagner, ils font tout leur possible pour empêcher que cela arrive. Cependant, cette option selon le PM malien, serait envisageable pour éviter qu’après le départ des forces étrangères du pays et de la région du Sahel, l’on n’assiste pas à une avancée fulgurante des terroristes comme en Afghanistan avec les Talibans.

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« Vous savez après le changement du 18 août 2020 sinon bien avant, il y a des partenaires qui ont décidé de quitter pour se replier sur d’autres pays. Il y a des zones qui sont abandonnées et qu’il faut occuper aujourd’hui pour ne pas laisser la place au vide », a expliqué Choguel Maiga faisant référence à la France qui a décidé de redéployer ses forces ailleurs. Aussi, il faut noter que les français sont toujours les premiers à brandir la menace de rapatrier leurs forces chaque fois que le Mali tentait de faire cavaliers seul dans la lutte, comme négocier par exemple.

« S’ils décident de quitter demain qu’est-ce qu’on fait ? On est obligé de nous interroger. Est-ce qu’il ne faut pas se préparer à avoir un plan B ? D’autant plus qu’on a vu des pays lâchés et livrés à leur sort », a souligné Maiga dans une référence assez claire à l’Afghanistan. « Le président de la Transition a dit simplement à la CEDEAO qu’on ne peut plus accepter d’être interdits d’accéder à certaines zones au prétexte que ce sont des zones d’entraînement d’autres forces partenaires », a précisé Choguel Maiga ajoutant que cette situation ne peut pas continuer.

« On ne peut pas nous interdire d’acheter du matériel avec un pays avec lequel on a un accord parce qu’un autre ne veut pas. On ne peut pas nous empêcher d’envoyer des gens pour être formés dans un pays donné parce qu’un autre pays ne veut pas».

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« Au regard de toutes ces situations, nous estimons qu’il faut qu’on ait la possibilité de regarder vers d’autres horizons, qu’on élargisse les possibilités de coopération pour maîtriser notre défense nationale. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Naturellement tout ce qui est changement est difficile à accepter, mais il n’y a rien d’autre derrière », a déclaré le chef du gouvernement malien.

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