Recalée à l’élection présidentielle du 11 avril dernier, la candidate « Les Démocrates » séjourne, depuis quelques semaines, à la prison civile de Missérété. Réckya Madougou est accusée d’actes terroristes, une qualification que rejette Eugène Azatassou, l’un des vice-présidents du parti de Boni Yayi.
Reçu dans la rubrique « Sous l’arbre à palabre » du quotidien « L’Evénement Précis », Eugène Azatassou réfute l’accusation portée contre la candidate de sa formation politique.
A Lire aussi: Bénin ; Hadj 2021: les mises en garde du gouvernement contre les arnaques sur le terrain
« Reckya Madougou n’est pas une terroriste. Et moi je vais prévenir le gouvernement. On n’appelle pas un malheur. Le pouvoir s’est trouvé un créneau. Ce n’est plus la drogue, mais le terrorisme« , déplore-t-il.
Pour cet ancien maire et ex-coordonnateur national de la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), le concept de terrorisme est devenu une opportunité pour le régime de s’attirer l’attention de la communauté internationale.
A l’en croire, le chef de l’Etat a voulu « attirer la sympathie de la sous-région et au niveau international, parce que tout le monde est mobilisé contre le terrorisme.«
Vice-président au sein du parti « Les Démocrates », Eugène Azatassou invite les dirigeants actuels à cesser de s’amuser avec le terrorisme.
Pour lui, les autorités du pays doivent cesser de traiter leurs compatriotes de terroristes, alors que « les vrais terroristes sont juste à côté, au Burkina, au Mali, au Nigeria ».
« Si les vrais terroristes viennent dans le pays, c’est le pouvoir qui les aurait appelés.« , a conclu Eugène Azatassou.