En proie aux attaques terroristes qui ont déjà fait près d’une dizaine de morts et au moins 13 blessés officiellement annoncés, le Togo a décidé de mieux s’informer pour mieux agir. Il s’imprègne notamment des derniers développements sur les différents moyens mis en Å“uvre par la coalition islamique militaire de lutte contre le terrorisme (CIMCT).
Le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, a effectué jeudi, une séance de travail au siège de la Coalition islamique militaire de lutte contre le terrorisme (CIMCT), à Riyad (Arabie Saoudite). Objectif de cette activité, s’enquérir des efforts de l’Alliance islamique dans la lutte contre l’idéologie extrémiste et la coordination de tous les efforts pour faire face aux tendances terroristes.
En effet, cette initiative créée fin 2015 multiplie depuis quelques années, en dehors des interventions militaires, les actions intellectuelles et médiatiques afin de combattre le financement du terrorisme et donc la propagation des activités terroristes.
Pour le Togo, directement touché désormais par le péril terroriste, il est nécessaire de s’informer des derniers développements sur les différents moyens mis en Å“uvre par l’Alliance.
Le CIMCT a été ébauché à la suite d’une coopération militaire entre plusieurs pays du Proche et Moyen-Orient, et d’Afrique du Nord. Elle compte à ce jour, une trentaine de pays, arabes ou non, parmi lesquels le Togo et des nations africaines comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali ou encore le Gabon.
Cette année, le Togo a connu deux attaques terroristes. La première a été repoussée par l’armée mais la deuxième a coûté la vie à plus de 8 militaires togolais et 13 blessés dans le Nord du Togo frontalier avec le Burkina Faso. Cette attaque meurtrière a été revendiquée par le groupe État islamique de la branche d’Al-Qaïda au Sahel.