Malgré l’appel au cessez-le-feu et des accusations de crime contre l’humanité, Moscou n’est pas disposé à renoncer à son offensive en Ukraine. Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, a rassuré samedi, que Moscou poursuit son opération militaire en Ukraine.
L’opération militaire spéciale russe se poursuit en Ukraine. Ses objectifs consistent, selon Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à libérer les républiques populaires de Donetsk (RDP) et de Lougansk (RPL), à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine, à éliminer les menaces pour la Russie émanant du territoire ukrainien où sévissent des néonazis.
Alors que l’armée russe est accusée de massacre humaine notamment à Boutcha, une ville de 36 971 habitants (2021) située à quelques kilomètres de Kiev, la capitale de l’Ukraine, Maria Zakharova, soutient que les militaires russes font tout pour éviter des victimes parmi la population civile.
« Ils ne frappent pas les installations civiles et ouvrent tous les jours des couloirs humanitaires pour que les gens puissent quitter les zones dangereuses », a-t-elle martelé. Dans ce contexte, révèle Maria Zakharova, le régime de Kiev soutenu par les superviseurs américains et européens, qui augmentent les livraisons d’armes létales, bombarde les communes, élimine sa propre population et mène le pays vers une catastrophe humanitaire.
Au moins 410 civils auraient été retrouvés morts dans la région de Kiev suite au retrait des troupes russes du secteur le 2 avril, notamment à Boutcha. Le bureau des droits de l’Homme des Nations unies a d’ores et déjà évoqué de « possibles crimes de guerre ». Mais la Russie réfute tout acte d’hécatombe humaine qu’aurait commis son armée en Ukraine.