L’ancien président de Côté d’Ivoire Laurent Gbagbo s’est exprimé sur la résurgence des coups d’Etat en Afrique de l’Ouest et a clairement souligné comme conséquence première, la mauvaise gouvernance au sommet des Etats.
S’exprimant à l’occasion des 100 jours de son nouveau parti politique, le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a évoqué la question des coups d’Etat qui sont survenus dans la sous région ouest africaine ces derniers mois. Le dernier en date est le renversement lundi dernier, du président du Burkina Faso, par les militaires.
Dans son développement, Laurent Gbagbo a assimilé la résurgence des putschs à une réaction face à la gestion faites par les dirigeants africains , des affaires de leur pays, qui ne fait pas l’unanimité. Selon le Woody de Mama donc, les dirigeants déposés par les armées de leur pays, ont mal géré.
« Nous voyons des façons de gouverner qui ne conviennent pas au plus grand nombre », a indiqué Gbagbo. Selon lui, un gouvernement « n’est légitime, n’est crédible que lorsqu’il travaille pour le plus grand nombre. On n’est pas assuré de réussir à chaque fois, mais on doit faire ce travail pour le plus grand nombre », a indiqué l’ancien pensionnaire de la prison de la CPI.
Les propos de Gbagbo interviennent dans un contexte où l’Afrique de l’ouest a vécu quatre coups d’Etat en moins de deux ans dont deux au Mali, un en Guinée et la dernier, cette année au Burkina Faso. Dans tous les cas, il s’agit pour les militaires de restaurer le système de gestion du pays. Notons également que lors de tous ces putschs, les populations des pays, ont soutenu massivement les militaires, donnant ainsi, une touche de légitimité à leur acte.