En raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’UEFA a décidé de délocaliser la finale de la Ligue des champions prévue à Saint-Petersbourg à Paris en France. Une décision qui n’a pas tardé à faire réagir la Russie qui a exprimé ses regrets.
La finale de la Ligue des champions n’aura finalement pas lieu en Russie. Prévue le 28 mai prochain à Saint-Petersbourg, la bataille finale de la C1 a été délocalisée à Paris en France. C’est la Confédération européenne de football, l’UEFA, qui a pris cette décision vendredi, en réponse à l’invasion militaire russe en Ukraine. L’instance faîtière du foot sur le vieux continent a également annoncé que les clubs et les équipes nationales participant aux compétitions européennes en Russie et en Ukraine devront désormais jouer dans des lieux neutres.
Une décision qui n’a pas tardé à faire réagir la Russie. Dans une interview accordée à la presse, le porte-parole de la Fédération russe de football a exprimé ses regrets face à cette décision de l’UEFA. « C’est dommage, bien sûr, qu’une telle décision ait été prise. Mais [la décision] a été prise, donc elle est acceptée », a déclaré Dmitri Peskov.
A la question de savoir si la Russie pense que cette sortie de l’instance européenne est politiquement motivée, Dmitri Peskov a répondu: « Non, je n’ai pas dit cela. J’ai juste exprimé des regrets ».
Le monde du football se mobilise contre la crise Russie-Ukraine
La Russie a lancé jeudi à l’aube une invasion de l’Ukraine, avec frappes aériennes à travers le pays, notamment la capitale Kiev, et l’entrée des forces terrestres depuis le nord, l’est et le sud du pays, selon les gardes-frontières ukrainiens qui enregistrent de premières pertes. Une invasion qui fait réagir la communauté internationale mais également le monde du football.
L’attaquant ukrainien, Roman Yaremchuk, a célébré le but de l’égalisation de Benfica face à l’Ajax (2-2, 8e de finale aller), mercredi soir, en arborant un T-shirt frappé de l’emblème national ukrainien. Le buteur lisboète avouait, quelques instants plus tard, au micro de CNN Portugal, sa «peur pour son pays» au vu de l’escalade des tensions entre les deux nations. Son partenaire en sélection Oleksandr Zinchenko s’est lui montré plus vindicatif sur ses réseaux sociaux en s’en prenant directement à la personne du président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine en lui souhaitant une mort dans d’atroces souffrances.
La star portugaise Cristiano Ronaldo n’a pas non plus été en reste. Mais loin de soutenir un camp ou de souhaiter le malheur de l’autre, l’attaquant de Manchester United a invité les deux parties à cultiver la paix. «Nous avons besoin de créer un bon meilleur pour nos enfants. Prions pour la paix dans notre monde», a écrit le quintuple Ballon d’Or dans un message posté sur sa story Instagram.
