Les autorités géorgiennes ont arrêté 66 personnes lors de manifestations qui ont eu lieu à Tbilissi mardi, en réponse à une loi controversée ciblant les médias et les ONG. Les protestataires ont été dispersées à coups de gaz lacrymogènes et de canons à eau, et ont causé des blessures à près de 50 policiers.
En Géorgie, les manifestations ont été déclenchées par un projet de loi visant à réguler les activités des médias et des organisations non-gouvernementales. Les manifestants ont exprimé leur inquiétude quant à la portée de cette loi, qui pourrait limiter la liberté d’expression et la capacité des ONG à opérer librement dans le pays.
Les protestations ont commencé pacifiquement, mais ont rapidement dégénéré en affrontements violents avec la police. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les manifestants, qui ont répondu par des jets de pierres et de bouteilles.
Selon le ministère de l’Intérieur géorgien, près de 50 policiers ont été blessés lors de ces affrontements. Les autorités ont également arrêté 66 personnes pour leur implication présumée dans les protestations. Le gouvernement a condamné la violence, mais a également affirmé que les manifestants avaient enfreint la loi et mis en danger la sécurité publique.
La situation en Géorgie reste tendue, avec des manifestations prévues dans les prochains jours. Les autorités ont appelé au calme et à la retenue, mais les tensions restent vives dans le pays. La communauté internationale a également exprimé sa préoccupation face à la situation, appelant le gouvernement géorgien à respecter les droits de l’homme et à garantir la liberté d’expression et d’association.