Alors que la Guinée-Bissau a failli rentrer dans la liste des pays ayant connu de coups d’Etat en moins d’une année en Afrique de l’ouest, la CEDEAO a mobilisé sa force en attente pour aller aider les autorités du pays à rétablir la stabilité sur le territoire.
La force en attente de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a été activée et se prépare à débarquer en Guinée-Bissau pour assurer la stabilité dans le pays. Cette situation intervient alors que le président a été victime d’une tentative de coup d’Etat la semaine dernière, qui a finalement échoué. Au cours d’une fusillade de cinq heures, au moins 11 personnes ont été abattues, a-t-on rapporté, dont des forces militaires et paramilitaires et quatre civils.
Alors que l’identité des putschistes est encore inconnue, le président du pays, Umaro Sissoco Embalo, un ancien général, a lié l’attaque au commerce international de la drogue qui a donné au pays le nom de « narco-État » par les responsables américains et onusiens. Le ministre Fernando Vaz a déclaré que la tentative de coup d’État avait été perpétrée par des personnes ayant des « arrière-pensées » avec le soutien de « personnes ayant des capacités financières ».
La CEDEAO avait immédiatement réagi et plus tard, elle a indiqué que les dirigeants ont décidé de déployer dans le pays, une force afin d’apporter son soutien aux forces de défense et de sécurité du pays. La force a été mobilisée et se prépare à se rendre à Bissau pour une mission dont la durée et l’effectif des hommes n’ont pas encore été rendus publics.