Dans le cadre d’un nouveau partenariat stratégique, la Banque mondiale s’engage à allouer entre 400 et 500 millions de dollars à la Tunisie sur une période de cinq ans. Cette initiative vise à soutenir le plan de développement du gouvernement tunisien, en stimulant l’activité économique, en créant des emplois et en renforçant la résilience du pays face au changement climatique.
La Banque mondiale a annoncé jeudi son engagement à mobiliser des allocations annuelles d’un montant compris entre 400 et 500 millions de dollars pour soutenir la Tunisie sur une période de cinq ans. Cette décision fait partie d’un nouveau cadre de partenariat stratégique entre la Tunisie et la Banque mondiale pour la période 2023-2027.
L’objectif principal de ce partenariat est de soutenir le plan de développement du gouvernement tunisien, qui vise à relancer l’activité économique, à créer de nouvelles opportunités d’emploi et à renforcer la capacité du pays à faire face aux défis du changement climatique. Le financement sera mis en Å“uvre en partenariat avec la Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui apporteront également des investissements supplémentaires.
Le cadre de partenariat stratégique met l’accent sur trois objectifs principaux. Tout d’abord, il vise à créer des emplois de haute qualité grâce à l’implication du secteur privé. Ensuite, il vise à valoriser le capital humain en investissant dans l’éducation et la formation. Enfin, il vise à renforcer la résilience du pays face au changement climatique en réduisant les émissions de carbone et en promouvant des pratiques durables.
La migration est également considérée comme un moteur d’opportunités pour la Tunisie dans ce cadre de partenariat stratégique. La Banque mondiale reconnaît l’importance de la migration en tant que facteur économique et social et s’engage à soutenir des initiatives visant à tirer parti des opportunités liées à la migration.
La Tunisie, qui fait face à une grave crise économique aggravée par les retombées de la pandémie de COVID-19 et du conflit russo-ukrainien en cours, bénéficiera ainsi, d’un soutien financier essentiel de la part de la Banque mondiale.