Le président Américain Joe Biden, a clairement réitéré ce jeudi, à la tribune de l’ONU, la position des Etats-Unis sur l’Iran. « Nous ne laisserons pas l’Iran acquérir une arme nucléaire », a martelé le patron de la Maison Blanche.
Dans son allocution à l’occasion de la 77è session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York, le président Américain, Joe Biden, a encouragé expressément, tous les pays à renouveler leur engagement à renforcer le régime de non-prolifération nucléaire par la diplomatie. « Quoi qu’il se passe dans le monde, les États-Unis sont fins prêts à mettre en Å“uvre des mesures vitales pour la maîtrise des armements. Une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée », a déclaré Biden.
« Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité viennent de réaffirmer cet engagement en janvier. Mais aujourd’hui, nous observons des tendances inquiétantes. La Russie a boudé les idéaux de non-prolifération adoptés par tous les autres pays à la dixième conférence d’examen du TNP », a-t-il déploré, indiquant qu’aujourd’hui, « elle profère des menaces nucléaires irresponsables de recours aux armes nucléaires« ..
Un développement nucléaire sans précédent
« La Chine procède à un développement nucléaire sans précédent et inquiétant, sans la moindre transparence », alerte Biden ajoutant que « malgré nos efforts pour entamer des pourparlers diplomatiques sérieux et soutenus, la République populaire démocratique de Corée continue d’enfreindre ouvertement les sanctions de l’ONU ».
Et bien que les États-Unis soient prêts à un retour mutuel au Plan d’action global conjoint si l’Iran respecte ses obligations, leur position est claire : « nous ne laisserons pas l’Iran acquérir une arme nucléaire », insiste le chef d’Etat américain.
Toutefois, M. Biden dit rester convaincu que la diplomatie est le meilleur moyen de parvenir à ce résultat. « Le régime de non-prolifération est l’une des plus grandes réussites de cette institution. Nous ne pouvons pas laisser maintenant le monde revenir en arrière ni fermer les yeux sur l’érosion des droits humains ».