Après de nombreuses sanctions diplomatiques et économiques, l’Union Européenne est en intense discussion pour s’accorder sur de nouvelles restrictions contre la Russie pour son offensive en Ukraine. L’une des sanctions envisagées et qui fait moult débats, est un embargo sur le pétrole russe.
Un embargo européen sur le pétrole russe est possible « d’ici quelques jours », a estimé le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck, alors que le sujet ne fait pour l’instant pas l’unanimité nécessaire au sein des Vingt-Sept.
« Il n’y a plus que quelques États, surtout la Hongrie, qui ont signalé des problèmes », a dit Robert Habeck lundi soir à la télévision publique ZDF. Mais « les discussions se poursuivent » et « je pense que nous allons réussir une percée d’ici quelques jours. ».
Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d’août prochain. Mais un embargo sur le pétrole d’ici la fin de l’année est encore en cours de discussion. « Un embargo est à portée de main », selon Robert Habeck, les sanctions européennes devant être décidées à l’unanimité.
L’Union Européenne importe une grande quantité du pétrole russe. En 2021, la Russie a été le principal fournisseur des achats de l’UE (27%), suivie de la Norvège (8%), du Kazakhstan (8%) et des États-Unis (8%).