L’Assemblée générale de l’ONU procédera jeudi à 14 heures (GMT) à un vote sur une demande des Occidentaux de suspension de la Russie du Conseil des droits de l’Homme en raison de l’invasion de l’Ukraine.
L’ONU votera ce jeudi sur une suspension de la Russie du Conseil des droits de l’Homme. Le scrutin est «confirmé jeudi à 10 heures locales», a indiqué la porte-parole de cette présidence, Paulina Kubiak. Pour que la Russie soit suspendue du Conseil des droits de l’Homme, siégeant à Genève, il faut une majorité des 2/3 des pays qui voteront pour et contre lors du scrutin auquel sont conviés les 193 membres de l’Assemblée générale.
L’Inde est « profondément troublée » par les « meurtres » de Boutcha
L’Inde est « profondément troublée » par les « meurtres » de civils dans la ville de Boutcha, a déclaré le ministre des Affaires étrangères S. Jaishankar devant le parlement indien. « Il s’agit d’une affaire extrêmement grave et nous soutenons l’appel à une enquête indépendante », a-t-il ajouté.
Une prise de position forte pour ce gouvernement qui qualifie Moscou, « ami de longue date », de « pilier essentiel » de la politique étrangère indienne en raison de son « partenariat stratégique » pour sa sécurité nationale. L’Inde continue en revanche d’acheter du pétrole russe et a refusé de se joindre aux votes aux Nations unies condamnant la Russie pour son invasion de l’Ukraine.
La Chine condamne Boutcha… sans incriminer la Russie
La Chine partage avec la Russie une vive hostilité envers les Etats-Unis et s’est jusqu’à présent gardée de condamner la guerre en Ukraine et de la qualifier d’invasion. Sans pour autant vraiment se mettre à dos l’Occident. Nouvelle illustration ce mercredi : «Les informations et les images de civils morts à Boutcha sont profondément dérangeantes», a reconnu devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian. Avant d’ajouter que «toute accusation doit être fondée sur des faits» et qu’il ne faut pas «mélanger la situation humanitaire avec la politique».