Moscou a traité de partiale, l’Organisation des Nations Unies (ONU), sur fond de la guerre en Ukraine. Le Kremlin a dénoncé « la montée sans précédent de la politisation et du parti pris » du Haut-Commissariat de l’ONU.
La Russie a dénoncé mardi, le « parti pris » croissant du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, qui l’avait accusée la veille, de vouloir faire taire les opposants au Kremlin. S’exprimant devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, le représentant russe Ilya Barmin a dénoncé « la montée sans précédent de la politisation et du parti pris » du Haut-Commissariat.
« En témoigne, a-t-il dit, la mention de notre pays dans la déclaration d’hier par la Haute-Commissaire par intérim, qui a ignoré les violations massives des droits de l’homme en Europe, aux Etats-Unis et dans d’autres pays de l’Occident ».
Moscou, qui a quitté le Conseil au moment ou l’Assemblée générale de l’ONU votait son expulsion il y a quelques mois pour cause d’invasion de l’Ukraine, dispose toutefois du statut d’observateur et, à ce titre, dispose d’un droit de réponse, comme les autres pays.
Le représentant russe a accusé l’ONU d’ignorer les preuves « concernant les crimes du régime de Kiev dans le Donbass et les atrocités des combattants ukrainiens et des mercenaires étrangers » et lui a reproché de ne pas avoir eu « le courage » de condamner l’envoi d’armes occidentales à l’Ukraine.
L’offensive russe se poursuit en Ukraine. Dans le Sud, la situation reste préoccupante à la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande d’Europe, dont les six réacteurs sont désormais à l’arrêt.