Le portail de l’Assemblée nationale est inaccessible ce 27 mars, depuis le milieu d’après-midi. Des revendications russes circulent sur Telegram.
« Assemblée nationale, le site est actuellement en maintenance ». Tel est le message qui s’affichait ce lundi 27 mars, sur le site Internet de l’Assemblée nationale. Selon le site spécialisé Numérama, c’est un groupe d’hacktivistes russes qui a fait tomber le site de l’Assemblée nationale.
Le collectif NoName057(16) a même revendiqué l’attaque sur sa chaîne Telegram. « Nous avons décidé de réitérer notre récent voyage en France, où les protestations contre Macron, qui a décidé de se moquer des Français et continue de satisfaire les néo-nazis ukrainiens, sont toujours aussi vives », écrivent-ils. Toujours d’après Numerama, NoName057(16) avait déjà ciblé la France au mois de février, piratant notamment des sites d’agences étatiques, dont celui du CNES (Centre national d’études spatiales).
Un groupe qui s’attaque aux ennemis du Kremlin
NoName057(16), est l’un des collectifs les plus actifs dans le harcèlement des sites occidentaux, avec Killnet. Leur stratégie repose sur presque uniquement sur des attaques par déni de service. Cette stratégie consiste à lancer des vagues de connexion dirigées simultanément vers un site précis. Si le nombre de requêtes est suffisamment élevé, le serveur n’est plus en mesure de les traiter, et la plateforme visée s’éteint, pendant quelques heures le plus souvent.
Durant trois mois de surveillance, entre juin et septembre, l’entreprise de cybersécurité Avast a conclu que NoName057(16) a participé à des attaques DDoS contre des organisations ukrainiennes, mais n’a réussi que dans 40 % de ses attaques. Le groupe a d’ailleurs tenté de mobiliser plus de monde dans ses attaques en proposant de payer des hackers volontaires.