France – Attentats du Bataclan: le déroulé des faits, le 13 novembre 2015
Muet depuis de nombreux mois, Salah Abdeslam a prononcé ses premiers mots, mercredi 8 septembre 2021, à l’ouverture de l’historique procès des attentats du 13 novembre 2015. Une déclaration aussi succincte que glaciale.
Image d’illustration
« Tout d’abord, je tiens à dire qu’il n’y a pas de divinité à part Allah et Mohamed, son serviteur. » Ces mots sont signés Salah Abdeslam. Principal accusé des attentats du 13 novembre 2015, il les a prononcés, mercredi 8 septembre 2021, à l’ouverture du procès historique instauré pour juger les acteurs de ces attaques, avant de décliner son identité.
Après avoir refusé de donner celle de ses parents – « le nom de mon père et de ma mère n’ont rien à faire ici »-, le terroriste a ajouté : « J’ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l’Etat islamique. » Des propos qui donnent le ton d’une audience hors-normes qui doit durer plus de huit mois. 20 accusés comparaissent devant une cour d’assise spéciale, dont Salah Abdeslam, six ans après la nuit d’horreur qui a coûté la vie à 130 personnes.
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L’attention sera principalement portée sur le seul survivant du commando armé, qui a fait irruption sur le parvis du stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), sur des terrasses situées dans les 10e et 11e arrondissements de Paris, et dans la salle de spectacle du Bataclan. Quel rôle a-t-il joué dans la préparation de ces attentats ? Quel fut son parcours tout au long de la journée du 13 novembre ? Pourquoi n’a-t-il pas déclenché sa ceinture d’explosifs ? Avait-il d’autres cibles ? Autant d’interrogations auxquelles la justice essayera d’apporter des éclaircissements.
Du stade de France à Châtillon: le déroulé des faits, le 13 novembre 2015
Une chose est sûre : Salah Abdeslam était bel et bien à Paris le soir des attentats. Après être parti d’un pavillon situé à Bobigny (Seine-Saint-Denis), c’est lui qui, peu avant 21 heures, a déposé les trois premiers kamikazes de Saint-Denis, voués à se faire exploser à l’intérieur du Stade de France pendant le match amical France-Allemagne. Devant le refus de la sécurité de les laisser entrer, ils avaient finalement actionné leurs mécanismes sur le parvis, tuant une personne et blessant une dizaine d’autres.
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