Ce 6 novembre, Donald Trump a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle américaine, selon plusieurs médias locaux. Un succès qui pourrait avoir des répercussions sur les poursuites judiciaires en cours contre lui.
En effet, le président élu fait face à quatre affaires pénales aux États-Unis, dont trois au niveau fédéral et une au niveau étatique, risquant jusqu’à plusieurs années de prison.
La première affaire, à New York, concerne une condamnation en mai dernier pour 34 délits de falsification de documents comptables, visant à dissimuler un paiement de 130 000 dollars à l’actrice Stormy Daniels. Le prononcé de sa peine, initialement prévu pour novembre, pourrait être rapporté en raison de sa victoire électorale, selon des sources judiciaires américaines. Cette affaire, jugée au niveau étatique, est la seule pour laquelle la grâce présidentielle ne serait pas applicable.
Au niveau fédéral, Trump est inculpé pour conspiration et obstruction en lien avec l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021. Dans une autre affaire, il est accusé d’avoir emporté des documents confidentiels de la Maison Blanche dans sa résidence de Mar-a. -Lago. La politique fédérale de longue date correspondant à la poursuite d’un président en exercice pourrait interrompre ces deux procédures jusqu’à la fin de son mandat, selon des experts.
Enfin, en Géorgie, Trump fait face à des accusations de fraude électorale pour avoir tenté de renverser les résultats de l’élection de 2020. Ce procès pourrait être rapporté pour éviter toute ingérence dans ses fonctions présidentielles. Les experts juridiques s’accordent à dire que la réélection de Trump lui offrirait une échappatoire majeure, notamment l’impact de ces poursuites tant sur le plan juridique que pratique.