La mosquée Sheikh Mohammad Bin Zayed à Al Mushrif, un quartier d’Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, a été renommée «Mariam, Umm Eisa», qui se traduit de l’arabe à l’anglais par «Marie, Mère de Jésus».
Une mosquée à la gloire de jésus et de sa mère Marie? En tout cas, les autorités des Emirats arabes unis ont décidé de rebaptiser la mosquée Sheikh Mohammad Bin Zayed à Al Mushrif en «Mariam, Umm Eisa», qui se traduit de l’arabe à l’anglais par «Marie, Mère de Jésus». Une décision prise par le prince héritier d’Abu Dhabi, Mohammad Bin Zayed Al Nahyan qui a choisi ce nom pour cet édifice situé au cœur de la capitale.
Pour Sheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyan, cité par Gulf News, il s’agit de «renforcer les liens d’humanité entre les fidèles de plusieurs religions». Réagissant à ce changement capital, Andrew Thompson, l’aumônier principal de l’église St. Andrew’s, aurait déclaré: « Nous sommes ravis de célébrer cet aspect partagé entre nos deux religions. Marie, en tant que mère de Jésus, détient un rôle estimé et sacré. position au sein de nos communautés respectives. Elle incarne l’obéissance à Dieu. »
Thompson a poursuivi avec enthousiasme: « Nous anticipons avec impatience d’approfondir notre compréhension mutuelle avec nos voisins et de nous joindre à eux pour commémorer la nouvelle identité de la mosquée. »
Jeramie Rinne, le pasteur principal de l’Église communautaire évangélique d’Abu Dhabi, a également vanté la nouvelle nomenclature. « Le geste bienveillant de Mohammed de renommer la mosquée souligne un message profond de tolérance religieuse. Les Émirats arabes unis persistent à donner un ton exemplaire dans cette région, plaidant pour la coexistence pacifique et la coopération. Nous sommes profondément encouragés et nous nous sentons bénis de faire partie de cette nation. « , a expliqué Rinne.
Dans une manifestation parallèle d’unité, une église d’Al Ain a ouvert ses portes pour les prières maghrébines. Préparant le terrain pour un spectacle remarquable, les employés de l’église ont posé des tapis de prière sur le sol poli, offrant un espace propice à plus de 200 ouvriers musulmans asiatiques pour se livrer à leurs dévotions. Cet acte est un témoignage vivant de l’esprit d’inclusivité et de solidarité qui continue de se répercuter à travers le pays.