Le Secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji s’est prononcé sur les effets économiques induits de la fermeture par le Bénin de sa frontière avec le Niger.
C’est à travers un entretien qu’il a accordé le mardi 15 août 2023 à BIP Radio. Dans son développement, le patron de la communication gouvernementale s’est confié sur les impacts des sanctions imposées au Niger et principalement sur la fermeture de la frontière du Bénin d’avec le Niger.
Contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, Léandre Wilfried Houngbédji soutient que les sanctions imposées par la CEDEAO n’ont pas paralysé les activités au Port Autonome de Cotonou.
L’ancien journaliste ne nie pas l’existence d’impacts de la situation actuelle sur l’économie du pays. Cependant, il semble minimiser cet impact en indiquant que l’actuel régime a fait d’importants investissements au Port tout en diversifiant ses partenaires.
Même si le Niger reste un pays avec qui le Bénin à une importante relation commerciale, il sait toujours se montrer résilient. La preuve, précise le porte parole du gouvernement, le Bénin a fait plus d’un an avec la fermeture des frontières terrestres du Nigeria alors que les deux États ont des liens économiques assez forts.
Il faut dire que depuis la fermeture de la frontière du Bénin avec le Niger, des dizaines de camions qui viennent charger des marchandises du Port Autonome de Cotonou pour Niamey et les autres villes du pays sont bloqués avec leurs marchandises.
Un impact économique direct des mesures de la CEDEAO sur les activités des transporteurs et des transitaires, des victimes collatérales des sanctions de la CEDEAO.