Lancée il y a quelques mois, la procédure de dissolution de l’ Institut de Formation Sociale, Économique et Civique (INFOSEC) a été actée en conseil des ministres du mercredi 12 janvier 2022. Pour la gestion courante de la structure en attendant l’aboutissement total de la procédure, Jean Hounsoulin a été nommé liquidateur.
Par décret en date du 12 janvier 2021, le président Patrice Talon a procédé à la nomination d’un liquidateur à la tête de l’Institut de Formation Sociale, Economique et Civique (INFOSEC). La liquidation de la structure a été actée par le gouvernement en conseil des ministres.
Selon le porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji, la dissolution de l’Infosec est une réponse à la démarche du gouvernement d’optimiser les ressources de l’Etat. Selon lui, dans la pratique, la structure n’accomplit plus les missions qui lui ont été dévolues à l’origine soit parce qu’elles ne sont plus adaptées, soit d’autres structures ont été mises en place et jouent pleinement leur rôle.
La mission du liquidateur
Nommé par décret le 12 Janvier 2022, Jean Hounsoulin a pour mission d’inventorier et d’arrêter le passif de l’Institut de Formation Sociale, Economique et Civique (INFOSEC). Il se chargera également de réaliser dans les meilleures conditions possibles, les actifs de l’institut et d’assurer les encaissements correspondants, procéder au payement des droits et avantages aux travailleurs conformément aux textes en vigueur et rembourser les dettes dues aux tiers.
Il a également à charge de renverser les soultes s’il y en a à l’Etat et de déclarer et faire homologuer par le gouvernement la fin des opérations de liquidation.
Quid des avantages des travailleurs…
Face aux journalistes des médias en ligne le 14 Janvier dernier, le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement a levé un coin de voile sur ce qui attend les travailleurs de la structure qui a perdu son existence légale.
A croire Léandre Wilfried Houngbédji, les travailleurs de l’Institut de Formation Sociale, Economique et Civique (INFOSEC) ne seront pas laissés à leur sort après la dissolution de la structure. A croire le porte parole du gouvernement, toutes les fois que le gouvernement de la rupture fait l’option de clôturer le compte d’une structure, il paie toujours le droit de ceux qui y travaillent. L’INFOSEC ne fera pas exception à la règle.
Pour le porte parole du gouvernement, ceux qui sont des fonctionnaires d’Etat seront redéployés et le droit des contractuels seront payés.