Réfractaire depuis des mois, en ce qui concerne les protocoles sanitaires liées à la covid-19, le Burundi s’est finalement ravisé avec la réception jeudi, de plusieurs doses de vaccin anti-covid, et a ensuite, annoncé une campagne de vaccination contre la pandémie.
Plus question de minimiser la covid-19 au Burundi. Dernier pays à ne pas commencer la vaccination contre covid-19, le Burundi s’est déclaré prêt, il y a quelques jours, à recevoir des vaccins. Le pays a finalement accepté le don de 500 000 doses de vaccin chinois Sinopharm. Selon les autorités, la vaccination devrait débuter la semaine prochaine pour certaines catégories de personnes. Mais les Burundais restent mitigés à l’égard des vaccins.
«Après la préparation de trois mois, 500 000 doses de vaccin Sinopharm contre la Covid-19 fournies par le gouvernement chinois ont déjà été livrées à l’aéroport international de Pékin. Le vaccin sera transporté à Bujumbura le 14 octobre», a déclaré l’ambassade de Chine à Bujumbura.
Selon le ministère de la Santé burundais, les groupes prioritaires seront, notamment, «des prestataires de services de santé, des personnes âgés et des voyageurs». Mais la condition sine qua non pour être vacciné sera «d’avoir un test de dépistage négatif à la covid-19», a précisé le ministère. Un autre don de vaccins, cette fois de la Banque mondiale, est attendu à la fin du mois