Coup d’Etat déjoué au Bénin: Oswald Homéky plongé jusqu’au os, Olivier Boko blanc comme neige?
Arrêtés depuis le mardi 24 septembre 2024, Oswald Homeky et Olivier Boko ont été présentés à la Cour de Répression des Infractions économiques et du terrorisme Criet. Lors de cette audience qui a duré toute la journée, les mis en cause ont fait leur déposition au procureur spécial près la Criet, Mario Mètonou.
Oswald Homeky, Colonel Djimon DieudonneÌ TeÌvoeÌ€djreÌ€ et Olivier Boko
Les déclarations faites par l’homme d’affaire Béninois Olivier Boko et le Colonel Dieudonné Tévoèdjrè au procureur spécial près la Criet, Mario Mètonou le mardi 1er octobre 2024, plongent l’ancien ministre des Sports Oswald Homeky jusqu’aux os.
Lors de sa déposition, l’homme d’affaire Béninois et ombre de Patrice Talon, Olivier Boko, n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a repoussé bec et ongle avoir « commandité aucun coup d’État contre son ami et frère, Patrice Talon. »
Dans sa déclaration au procureur Mario Mètonou, il a rappelé avoir rencontré l’ex-ministre des Sports, Oswald Homéky, en 2013, par l’entremise du président Patrice Talon. Et depuis lors, Olivier Boko reconnait avoir entretenu de bonnes relations avec Oswald Homéky, qu’il considère comme “un petit frère” ».
Même propos tenus par le colonel Dieudonné Tévoèdjrè qui a par ailleurs clarifié que l’homme d’affaire Olivier Boko n’a rien à avoir dans l’affaire. «Le colonel a reconnu qu’il n’y a eu aucun échange sur un coup d’État avec Olivier Boko. Les éléments du dossier ne lient en aucun fait M. Olivier Boko », a déclaré Me Ayodelé Ahounou, avocat de l’homme d’affaire Olivier Boko rapporté par Libre express.
Mieux, dans ses déclarations, le colonel a précisé que Olivier Boko n’est pas impliqué dans ce dossier. « Le colonel, qui pourrait être présenté comme le chef d’orchestre, a lui-même reconnu n’avoir eu aucune discussion avec Olivier Boko en lien avec ce qu’il a appelé une tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ou tentative de coup d’État. Il n’existe aucun élément incriminant son client dans cette affaire à ce stade de la procédure », a confié le même avocat.
Par conséquent, « il n’existe aucun fait matériel », contre l’homme d’affaire Olivier Boko. C’est d’ailleurs pourquoi, son avocat rappelle que « la justice pénale ne se fonde pas sur des déductions, des présomptions, des suppositions. La justice pénale se fonde sur des faits concrets. ». Selon lui, en parlant de faits concrets, il n’en existe pas contre Olivier Boko d’après Maître Ayodelé Ahounou.