Côte d’Ivoire : une écolière retrouvée sans vie, sa langue arrachée

Selon une publication de Fratmat, les cousins de Sandrine étaient invités à une fête d’anniversaire non loin de leur domicile à Gonzaqueville. Madame Tanoh, sa mère lui a fait comprendre qu’elle devait composer le lundi, donc, elle devait rester à la maison pour réviser. Sandrine, une gamine très calme et polie, a obéi à sa mère. La maman de Sandrine, occupée par ses propres affaires, a laissé sa fille avec sa sœur aînée qui vit dans la même maison qu’elle.

Vers 17 heures, Sandrine a demandé à sa tante de lui permettre de rejoindre la fête avec ses frères après avoir terminé ses devoirs. Une requête que sa tante a acceptée sans difficulté. La fillette de 11 ans, après avoir pris un bain, s’est magnifiquement habillée et s’est rendue à son anniversaire par le chemin le plus court. Malheureusement, il y a pluie à la veille, inondant le chemin que devait emprunter l’enfant. La petite Sandrine a donc dû passer par un autre chemin.

Après la fête, tout le monde cherchait à rentrer à la maison. Les aînés accompagnaient les cousins de Sandrine. La tante, surprise de ne pas voir sa nièce parmi les fêtards, demande de ses nouvelles. Selon les enfants du voisin, Sandrine n’était pas à la fête. Ainsi, la tante est allée sur le site de la cérémonie pour retrouver sa nièce, mais elle a fait le même constat. Face à cela, elle alerte tout le monde et se met à sa recherche. Tard dans la nuit, la mère de Sandrine, Mme Tano, rentre à la maison et apprend ce qui s’est passé.

Le dimanche 4 juin, la mère de Sandrine a reçu un appel de la gendarmerie au carrefour Jeannot du sous-quartier Mobibois à Gonzaqueville pour l’identification d’un corps sans vie. « J’ai demandé à mon grand frère de me rejoindre pour cette opération. Une fois sur les lieux, il y avait du monde, je n’ai pas osé m’avancer tellement, je refusais que ce soit ma fille. Mon aîné, ayant reconnu ma Sandrine, a émis un grand cri qui a déchiré mon cœur, je venais de comprendre que l’espoir de retrouver mon enfant en vie était terminé. C’était malheureusement ce que je redoutais », a expliqué dame Tanoh la gorge nouée.

Selon les dires de la mère, sa fille avait assez de bleu surtout le corps, elle avait également la bouche enflée… Elle a été battue par ses kidnappeurs. Certains riverains vont plus loin, ils soutiennent que la petite fille aurait eu la langue arrachée. Pour eux, aucun doute, l’enfant était face à un rituel.