Dans le courant du mois de mars 2022, une affiche intrigante avait été, abondamment, relayée, sur les réseaux sociaux, faisant la promotion d’un événement, dit « Soirée des pervers », qui allait se tenir, mercredi 30 mars, à Yopougon, à Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire. Accusées d’avoir porté « atteinte aux mÅ“urs », la police ivoirienne a arrêté, samedi 9 avril dernier, les initiatrices de cette soirée, étouffant, ainsi, l’événement dans l’Å“uf.
![L'affiche qui avait choqué de nombreux internautes, qui ont aussitôt à travers divers commentaires. (Dr)](https://www.fratmat.info/uploads/images/2022/04/10/105394.jpg)
![](https://www.aip.ci/wp-content/uploads/2022/04/20220410_163325-576x425.jpg)
La dépravation des mÅ“urs est, tellement, devenue banale que le phénomène s’étend dans toutes les couches sociales, surtout, avec les réseaux sociaux, qui facilitent la circulation de l’information.
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En effet, vers la fin du mois de mars de l’année en cours, une affiche publicitaire, annonçant un événement, dit « Soirée des pervers » (entendez, soirée du sexe et de l’alcool), et portant la date et l’heure, 30 mars, à partir de 23 heures, avait été diffusée, sur les réseaux sociaux. L’affiche intrigante mentionnait que la fameuse soirée devait se tenir, à Yopougon, une commune d’Abidjan. À titre de précision, selon l’affiche, chaque consommation de boisson donne droit, gratuitement, à une fille (pute, Ndlr).
Alors que l’information faisait son petit bonhomme de chemin, suscitant de vives réactions, au sein de l’opinion publique, la police ivoirienne a été alertée. S’en suit une descente musclée sur les lieux, le samedi 9 avril 2022, au cours de laquelle les initiatrices de cette soirée, au nombre de trois, ont été mises aux arrêts. C’est la DGPN (Direction générale de la Police nationale), elle-même, qui en a fait l’annonce, via sa page Facebook.
Lors de leur arrestation, la principale suspecte et ses deux complices ontt prétendu avoir voulu faire un poisson d’avril à la population, après avoir partagé l’annonce dans deux groupes WhatsApp, entre autres, tout en suivant les réactions des internautes. La police a mis fin à ce qui pourrait être la promotion de la dépravation sexuelle. Il faut noter que l’assaut des forces de l’ordre a réjoui la population, d’autant plus que de violentes critiques affluaient, déjà, sur la toile.
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N’eut été la réactivité des autorités publiques ivoiriennes, suivie de l’assaut de la police, la « Soirée des pervers », qui devait se tenir, le 30 mars 2022, à partir de 23 heures, aurait eu son droit de cité et serait, déjà, entrée dans l’histoire, pour le plus grand bonheur de ses organisatrices.
Si l’événement était pour le 30 mars et les initiatrices arrêtées le 09 avril, qu’est ce qui prouve que l’événement n’a pas eu lieu?
Bonjour. Votre remarque est pertinente, mais, selon nos sources, l’événement n’a pas eu lieu.