En absence d’un calendrier électoral acceptable dans un délai d’un mois, la Guinée va devoir faire face à de fortes sanctions, notamment économiques et financières.
Au cours de son 61ème sommet tenu dimanche 03 juillet à Accra, au Ghana, la CEDEAO a réitéré sa position en jugeant que le calendrier de transition de 36 mois annoncé par les autorités guinéennes est inacceptable.
L’organisation a pris acte de la décision des autorités de transition d’ouvrir un dialogue national qui a débuté le lundi 27 juin 2022 sous l’égide du Premier ministre, mais aussi, de la démission du Dr Mohammed Ibn Chambas en tant que médiateur de la CEDEAO en Guinée. En conséquence, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, ont nommé Yayi Boni, ancien Président de la République du Bénin, en tant que nouveau médiateur de la CEDEAO en Guinée.
La CEDEAO demande a cet effet, au médiateur de travailler avec les autorités de transition pour parvenir à un calendrier de transition acceptable pour la transition au plus tard le 1er août 2022. « Passé ce délai, des sanctions économiques et financières seront appliquées ainsi que des sanctions ciblées », a averti l’organisation sous-régionale.
La CEDEAO a également décidé de maintenir la suspension de la Guinée de tous ses organes de décision. Elle a aussi décidé de rester saisie de la situation au Burkina Faso, en Guinée et au Mali. »