Bien être: comment se débarrasser de la charge mentale ?
La charge mentale est ce que vous ressentez quand vous avez beaucoup de choses à faire et à penser. Elle s’explique par ce que l’on appelle l’effet Zeigarnik, qui est la tendance que l’on se souvient mieux des tâches inachevées que de celles qui ont déjà été réalisées. Autrement dit, tant qu’une tâche n’est pas réalisée, elle encombrera votre esprit et vous préoccupera. Voici ce qu’il faut faire pour s’en débarrasser.
@: Google.com
La charge mentale a été définie pour la première fois en 1984 par la sociologue Monique Haicault. Ce terme que l’on entend de plus en plus, désigne la charge cognitive, invisible, que représente l’organisation de tout ce qui se situe dans la sphère domestique : tâches ménagères, rendez-vous, achats, soins aux enfants, etc. À la longue, ces activités sont génératrices de stress et de fatigue. Cette charge mentale finit par épuiser les personnes qui la subissent, aussi bien physiquement que psychiquement.
Les symptômes fréquents de la charge mentale sont :
- l’impression de ne jamais avoir assez de temps et d’être débordé en permanence,
- un sentiment de culpabilité, l’impression ne jamais faire assez bien par rapport aux autres,
- une grande fatigue physique et mentale,
- des troubles du sommeil : difficulté d’endormissement, insomnies ou réveils nocturnes,
- des troubles de l’humeur : irritabilité, emportement excessif pour des détails, par exemple.
Comment alors réduire sa charge mentale ?
Pour y arriver, il faut:
Dialoguer
Lorsque la charge mentale est admise, il est important d’en parler avec son/sa partenaire. Bien trop souvent, le terme de « charge mentale » est un terme inconnu au bataillon par les hommes.
Mais en discuter en toute bienveillance, en expliquant le poids qu’elle représente, et trouver des solutions à deux pour qu’elle soit mieux répartie au sein du couple est une étape primordiale pour alléger son quotidien.
Parler en « je » plutôt qu’en « tu ». En prenant un ton accusateur, l’autre va adopter une posture défensive, et sera plus à même de chercher des excuses plutôt que de trouver des solutions. En parlant de ce que « je » ressens par rapport à la situation, il y a plus de chance que votre conjoint.e soit dans l’empathie et s’organise avec vous pour trouver des solutions.
Ne pas juger l’autre ni l’accuser
Quelle est votre première réaction lorsque vous vous sentez jugée ou accusée? Vous avez envie de vous défendre et c’est bien normal. Restez sur des faits, n’utilisez pas de jugement comme « c’est pas bien » ou « tu es nul de faire ça», partagez plutôt votre ressenti et vos besoins.