« Quand pendant des années, vous avez combattu quelqu’un par les mêmes approches et que ça n’a pas marché, il faut changer de stratégie en ayant toujours en vue le but de votre combat initial si tant est qu’il dépasse vos petites personnes et est pour le peuple »; c’est en substance les derniers conseils donnés par le politologue Richard Boni Ouorou aux exilés politiques.
Déjà trois mois que le chef de l’Etat assume sa victoire à l’élection présidentielle du 11 Avril 2021 qualifiée de match amical par certains et déroule son programme d’action pour le quinquennat 2021-2026.
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Les messages et appels virtuels des acteurs politiques de l’opposition et des exilés politiques n’ont rien changé à la détermination du président de la République à marquer son passage à la plus haute fonction de l’Etat.
En tout cas, après ses multiples lettres ouvertes à l’endroit du président Patrice Talon, le politologue Richard Boni Ouorou a décidé de passer à autre chose. Il n’entend plus continuer à gaspiller son argent dans une stratégie non payante.
Quand pendant des années, vous avez combattu quelqu’un par les mêmes approches et que ça n’a pas marché, il faut changer de stratégie…
Les stratégies adoptées par les opposants au régime de la rupture depuis 2017 n’ont pas marché et ne marcheront jamais. C’est à cette conclusion qu’est finalement arrivée Richard Boni Ouorou.
Loin d’un mea culpa, le politologue rassure qu’il ne nourrit aucun regret par rapport aux propos qu’il a tenu jusque-là sur la gouvernance du président Patrice Talon. » Ce que j’ai dit ici je le pensais hier et je le pense encore aujourd’hui, je reste digne et fier« , affirme-t-il dans un post sur son canal favori.
Bien qu’étant convaincu de la pertinence de ses combats, Richard Boni Ouorou martèle qu’il pense en même temps à tous ces pères et mères de famille et ceux qui croupissent parfois injustement en prison. Il indique qu’il a de la compassion pour tous ces enfants délaissés sans affection.
Pour lui, si la fin de tout ceci doit passer par la négociation et le dialogue, il préfère désormais emprunter cette voie pour qu’il ne lui soit pas dit demain qu’il y a eu une main tendue qui n’a pas été saisie.
« Si il y a milles solutions, il faut essayer les milles. Quant à moi, je n’ai aucune prétention. Je n’ai même pas l’intention demain matin de rentrer à Cotonou je suis bien là où je suis. Mais je dis à mes amis,: changez de stratégie, celle qui consiste à faire un combat à distance n’a pas payé jusqu’à ce jour« , conseille-t-il.
En Afghanistan, le fils du général Massoud n’a pas fuit son pays; il est resté dans le pays et malgré qu’il sait qu’il sera tué appelle de l’intérieur du pays ses frères afghans à résister, donne-t-il comme exemple de combat politique aux exilés qui mènent leur combat via les réseaux sociaux.
C’est lâche de rester sur les réseaux sociaux avec des profils, et demander aux pauvres béninois d’aller se faire tuer pour qu’on rentre prendre le pouvoir. Les vrais leaders ont accepté résister en face, Joël Aïvo n’a pas fui; a-t-il indiqué avant de conclure qu’il appellera désormais à la paix afin que l’économie du pays soit relancée.
Défaitisme…..?…renoncement…?…ou réalisme…de boni orou….coonu pour ses analyses pertinentes…!!!
Pour cette fois ci…je ne partage pas…son point de vue….dans la fond…meme…si sur la forme…il n’a rien à lui reprocher…
Je reviendrai plus tard….