Alors que le docteur béninois en sociologie anthropologie de développement de l’UAC, Florent Eustache Hessou déconseille le cunnilingus, Daagbo de Banamè, recommande cette pratique sexuelle à ses fidèles et en donne les raisons.
La dieue autoproclamée de Banamè, Parfaite, a dans un audio axé sur des enseignements à l’endroit des femmes pour solidifier leur couple, conseillé à ces dernières de ne jamais se cacher derrière la foi pour refuser de satisfaire sexuellement leur mari. Elle y va plus loin en recommandant la fellation aux femmes pour fidéliser leurs maris.
« Un couple sans hypocrisie doit de temps en temps s’assoir et discuter de leurs préférences sexuelles. Même si ton conjoint(te) demande de lui laper toutes les parties de son corps, vous devez le faire sans complaisance parce que c’est ce qui lui fait plaisir« , préconise Daagbo de Banamè.
Le risque de perdre le « dodjè »
Visiblement, Daagbo de Banamè ne voit rien de mal dans le cunnilingus. Ce qui n’est pas le cas chez le docteur béninois en sociologie anthropologie de développement de l’UAC, Florent Eustache Hessou. Du point de vue spirituel, l’expert en « azétologie », très convaincu des résultats obtenus dans le cadre de sa thèse, a averti, en novembre 2021, que cette pratique sexuelle comporte de risque bien plus grave et destructif.
Florent Eustache Hessou a vivement déconseillé aux jeunes hommes de ne plus mettre leur langue dans le vag*n, qui constitue un temple de la sorcellerie. » Le vagin de la femme c’est ça qui donne la vie. Il y a des filles qui sont possédées et lorsqu’on les approche, on a des soucis à vie. Aujourd’hui, les jeunes qui voient du cunnilingus dans les films pornographiques, ils doivent mettre leur langue là-bas, si vous faites ça, vous n’avez plus le « dodjè », c’est-à-dire le pouvoir du verbe. Personne ne m’a démontré le contraire », a expliqué le journaliste.
La fellation au-delà du spirituel
La fellation, bien que présentant des effets bénéfiques pour la santé de la conjointe, n’est pas sans inconvénients. Selon des médecins américains, la fellation et le cunnilingus pourraient être déclencheurs de cancers, ceux de la bouche ou de la gorge. La faute à certains papillomavirus (HPV), responsables d’infections sexuellement transmissibles, principale cause du cancer du col de l’utérus.
« Les éléments infectés par ces virus possèdent un risque de cancer oropharyngé 32 fois supérieur à celui du reste de la population, ce qui est nettement supérieur au danger représenté par le tabac, qui a seulement triplé », explique le Dr Maura Gillison, professeure de médecine à l’Université d’Ohio (nord).
Selon elle, le fait d’avoir des rapports buccogénitaux avec six partenaires ou plus dans sa vie multiplie le risque par huit au moins. Les résultats de ce rapport démontre que les cancers de la cavité buccale et de la gorge ont progressé de 225% de 1974 à 2007. Les personnes ayant des rapports buccogénitaux sont principalement touchées.