La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné, ce jeudi 27 février 2025, le dossier du navire échoué à Fidjrossè.
Lors de cette audience correctionnelle, l’Agent judiciaire de l’État (AJE), représentant l’État béninois, a formulé ses demandes en réparation du préjudice subi.
L’État béninois réclame 300 millions de FCFA à titre de dommages et intérêts. Cette somme, selon l’AJE, représente la contrepartie des préjudices financiers, de la violation de la souveraineté territoriale et des atteintes à la sécurité nationale causés par l’incident.
En plus de cette indemnisation, l’AJE a demandé à la Cour de prononcer la confiscation des produits pétroliers transportés par le navire et des trois barques arraisonnées lors de l’opération.
Pour rappel, en août 2024, la CRIET avait ordonné le démantèlement du navire échoué et accordé la liberté provisoire sous caution d’un million de FCFA à sept membres de l’équipage.
Au total, 18 personnes sont poursuivies dans ce dossier, dont 14 membres de l’équipage pour navigation sans titre et infractions aux règles maritimes, 3 agents des forces de défense et de sécurité (FDS) pour abus de fonctions, 1 contrebandier pour trafic de produits pétroliers.
Les faits remontent au dimanche 30 juin 2024, lorsque le navire SPSL s’est échoué sur la plage de Fidjrossè, révélant une opération présumée de trafic de produits pétroliers. La Cour devrait rendre sa décision dans les prochaines semaines.