Un nouveau remaniement technique a eu lieu au cours du conseil des ministres de ce mercredi avec l’entrée au gouvernement d’un ministre conseiller aux investissements. Interrogé sur l’impact que peut avoir ces remaniements sur la mise en Å“uvre du PAG, Léandre Wilfried Houngbédji rassure.
Il y a quelques jours, le président Patrice Talon a procédé à un remaniement technique de son ministère en cumulant le ministère de l’énergie à celui de l’eau et le ministère des transports et des infrastructures à celui du cadre de vie. Au cours du conseil des ministres de ce mercredi 26 Avril, il introduit un nouveau portefeuille ministériel avec la nomination de Shegun Bakari. Ces changements apportés à la structure gouvernementale amènent certains à s’inquiéter de la mise en Å“uvre efficace du PAG.
Interrogé sur la question en marge de son point de presse de restitution du compte rendu du conseil des ministres, le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji se montre rassurant. A l’en croire, le chef du gouvernement a fait un choix de cohérence et de rationalité en procédant ainsi.
« Le président de la République n’a pas fait ses choix au hasard en cumulant le ministère de l’énergie ancien avec celui de l’eau et des mines et en faisant en sorte que le ministère des infrastructures et des transports soit couplé avec le cadre de vie, il a fait un choix de cohérence et de rationalité et vous observerez que précisément pour éviter le risque que vous soulevez, il a évité de faire appel à des personnalités nouvelles qui pourraient en intégrant le gouvernement prendre le temps de s’approprier les documents et de ne suivre le rythme auquel le gouvernement va déjà« , a indiqué l’ancien journaliste.
Selon lui, c’est pour éviter le ralentissement de la mise en Å“uvre du programme d’action du gouvernement que le président de la République a fait l’option de confier à des ministres qui sont déjà en place et sont suffisamment informés des différents projets. Pour Wilfried Houngbédji, l’efficacité du choix du président Patrice Talon sera appréciée sur la durée.
Selon Wilfried Houngbédji, dans le secteur de l’énergie par exemple, diverses entités qui s’occupent de cette question ont été créées. « Et j’ai déjà dit que le secrétaire d’Etat tout particulièrement est spécialiste des questions d’énergie et il était déjà aux côtés de l’Exécutif dans d’autres fonctions depuis quelques années. Donc, il n’y a pas pour lui de surprises à rencontrer, ni pour le ministre de l’eau qui était déjà en place puisqu’il peut compter sur son secrétaire d’Etat.« , indique le porte parole.
« S’agissant des questions relatives à l’énergie, poursuit-il, quand vous prenez les infrastructures et les transports là, également il y a eu des réaménagements sur l’architecture du dispositif gouvernemental. Vous avez aujourd’hui une société comme la Sirat par exemple et vous en connaissez la définition et l’envergure des champs d’intervention. Elle s’occupe aussi bien des infrastructures que de l’aménagement du territoire. Donc, nombre de préoccupations relevant de ce secteur sont traitées par cette société de sorte que là aussi, nos craintes n’ont pas raison d’être« , arassuré Wilfried Houngbédji.
Il conclut que la mise en Å“uvre du programme d’action du gouvernement ne connaitra aucun problème vu les statuts des personnes qui ont la responsabilité de ces nouveaux ministères.
Quid du nouveau remaniement technique
Au cours du conseil des ministres de ce mercredi 26 Avril, le président Patrice Talon a procédé à un nouveau réaménagement technique de l’équipe gouvernementale avec l’entrée au gouvernement d’un jeune ministre conseiller aux investissements.
Banquier de formation, Shegun Bakari qui vient de faire son entrée au gouvernement a été un conseiller du président Faure Essozimna Gnassingbé et est associé de la société Atif et dirige la start-up MAuto. Le nouveau ministre serait un proche du ministre Abdoulaye Bio Tchané.
La nomination au gouvernement de Shegun Bakari est intervenu quelques jours seulement après le remaniement techniques du gouvernement avec le départ de trois ministres dont celui de la justice et de la législation.