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Bénin: elle aide sa sÅ“ur à  vider le compte bancaire de son ex conjoint et risque la prison

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La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert le procès d’une femme accusée d’avoir vidé le compte bancaire de l’ex conjoint de sa soeur.

Deux sÅ“urs sont accusées d’avoir vidé le compte bancaire d’un expatrié résidant au Bénin. Il s’agit de l’ex-compagnon de l’une des sÅ“urs. Leur procès s’est ouvert le jeudi 8 août 2024 à la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme lors d’une audience correctionnelle des vacances judiciaires.

Selon les accusations, l’ancienne compagne de la victime et sa sÅ“ur auraient vidé le compte bancaire du monsieur. Lors de son témoignage devant la Cour, le plaignant a déclaré qu’il s’était rendu compte que son compte était vide lorsqu’il a essayé d’effectuer une opération, bien qu’il pensait y avoir 7,7 millions de FCFA.

Surpris par la disparition de son argent, il a contacté la banque pour obtenir des explications. Celle-ci lui a appris que des opérations régulières avaient été effectuées sur son compte. Les enquêtes de la banque ont permis d’identifier la grande sÅ“ur de l’ex-conjointe de la victime sur les caméras de surveillance, se rendant plusieurs fois au guichet pour effectuer des opérations.

Echec du règlement à l’amiable et procédure judiciaire

A la barre, jeudi 8 août 2024, le plaignant a déclaré qu’il n’avait partagé ses codes bancaires avec personne. Il a expliqué qu’il avait appris à la banque que son code avait été piraté depuis son téléphone, et que son ex-conjointe aurait utilisé ses données pour vider le compte.

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Après avoir vidé le compte de son ex compagnon, la jeune femme a fui le Bénin. Sa grande sÅ“ur, identifiée par les caméras, a été arrêtée et placée en détention provisoire. Elle est poursuivie pour vol d’argent et accès frauduleux à un système informatique.

Le plaignant a affirmé devant la cour qu’il ne voulait pas d’une voie judiciaire pour régler le problème, mais sa « belle-famille » l’aurait poussé à bout en affichant une indifférence à son appel pour un règlement à l’amiable et en proférant des menaces de morts et des injures.

A la barre, la sÅ“ur de l’ex compagnon du plaignant a plaidé non coupable. Elle n’a pas reconnu les faits mis à sa charge. Mais elle a reconnu avoir effectué plusieurs opérations bancaires pour sa petite sÅ“ur, sans savoir que c’était sur le compte de son ex-« beau-frère » qu’elle allait prendre de l’argent.

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« Ma sÅ“ur me demandait de lui faire des opérations. Je pensais que c’était son propre compte », a-t-elle déclaré, selon des propos rapportés par Banouto. Elle a confié avoir fait un retrait d’un montant total de 2,2 millions de FCFA sur l’ensemble des ses opérations.

Les déclarations de la prévenue n’ont pas convaincu le ministère public. Le magistrat sceptique lui a demandé pourquoi c’était toujours elle qui effectuait les opérations sans poser de questions. Il a également cherché à connaître sa contrepartie, mais la prévenue a répondu qu’il n’y en avait pas, affirmant qu’elle remettait tout l’argent à sa sÅ“ur.

Le deuxième substitut du procureur spécial a évoqué un détail laissant penser que la prévenue était impliquée dans une machination, précisant que les deux sÅ“urs avaient simulé la mort de leur mère pour extorquer de l’argent au plaignant.

« Vous avez fait croire que votre maman est décédée. Vous êtes allées à son domicile pleurer tard dans la nuit », a lancé le ministère public à la mise en cause. La prévenue a expliqué que c’était sa sÅ“ur qui lui a demandé de venir la consoler après le décès de leur mère.

En réalité, la maman n’était pas décédée, mais la prévenue affirme avoir été trompée par sa sÅ“ur sur sa mort. Elle prétend avoir découvert la vérité le jour du départ de sa sÅ“ur à l’étranger. Le ministère public a mis en doute sa déclaration, soulignant qu’elle n’a pas agi pour rétablir la vérité une fois qu’elle a su que sa mère était en vie.

Demande de mise en liberté provisoire

Après l’inculpation, les avocats de la prévenue ont demandé la mise en liberté provisoire en mettant en avant l’âge bas et le nombre des enfants de la prévenue. Ils ont également sollicité une caution raisonnable pour sa libération en attendant la suite du procès.

Le ministère public s’est opposé à la requête, affirmant que la situation n’est pas encore claire. Le deuxième substitut du procureur spécial a mentionné qu’en cas d’octroi d’une liberté provisoire, la caution devrait être fixée à 7,7 millions de FCFA, montant du préjudice. Les avocats ont contesté cette position, arguant que leur cliente n’avait retiré que 2,2 millions de FCFA sur les 7,7 millions.

Après avoir entendu la prévenue, la Cour a reporté l’affaire au 14 novembre 2024 pour examiner la demande de mise en liberté provisoire ainsi que les réquisitions du ministère public.

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