En marge de son traditionnel point de presse du mercredi, le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, l’ancien journaliste Léandre Wilfried Houngbédji s’est prononcé sur les difficultés pour certains candidats des démocrates aux législatives prochaines d’obtenir leur quitus fiscal.
En sursis pour les élections législatives du 08 janvier prochain pour des questions liées à l’obtention du quitus fiscal, les démocrates jouent à la victimisation et alimentent inutilement la polémique. C’est du moins ce que semble affirmer le porte parole du gouvernement en marge de son traditionnel point de presse du mercredi.
En effet, à la question d’un journaliste qui trouve des manouvres politiques derrières les difficultés des démocrates à obtenir les quitus fiscaux pour quatre de leurs candidats aux élections législatives prochaines, l’ancien journaliste rappelle que la loi autorise chaque parti à présenter sur sa liste, 109 candidats titulaires et 109 suppléants. Le débat précise-t-il « tourne autour de 3 ou 4 potentiels candidats qui n’auraient pas obtenu leur quitus fiscal« .
Pour le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, ce qu’il importe de faire remarquer, c’est que la grande majorité des candidats des démocrates ont pu facilement obtenir leur quitus fiscal puisqu’ils se sont mis à jour vis à vis du fisc. De ce point de vue, indique-t-il l’objectivité de la démarche de l’administration fiscale ne peut être mis en cause.
Pourquoi vouloir qu’on exonère certains vis à vis de leur devoir envers la République…
Selon le porte parole du gouvernement, payer son impôt est un devoir de chaque citoyen vis à vis de la République. A le croire, si les quatre candidats en cause ont accepté de prendre des engagements vis à vis du fisc, c’est qu’ils reconnaissent devoir à l’administration fiscale.
« Les béninois, toutes conditions sociales confondues paient leurs impôts et taxes…Pourquoi voulez -vous qu’on exonère quelques-uns de leur devoir vis-à-vis de la République et qu’on veuille faire croire qu’ils seraient victimes d’entourloupes ou de crocs-en-jambe d’adversaires politiques ou particulièrement du gouvernement », indique Wilfried Houngbédji qui trouve infondée toute polémique sur la question.